Greenpeace sillonne actuellement l’Océan Indien à bord de l’Esperanza dans le but de lutter contre la surpêche du thon albacore. Dans son collimateur la marque Petit Navire responsable selon l’ONG de la capture massive de thons juvéniles par la « méthode dévastatrice » des DCP.
Après avoir enquêté, Greenpeace a découvert que deux de ces dispositifs fournissent Petit Navire. Mobilisation sur les réseaux sociaux, pétition, l’ONG compte faire plier le n°1 français du thon en boite.
Face à ses attaques Petit Navire a publié sur Facebook un communiqué le 26 avril dernier assurant travailler à « trouver des améliorations concrètes autour d’un approvisionnement responsable au sein de l’Océan Indien ».
« C’est pourquoi, d’ici à 3 ans, Petit Navire a pour volonté de réduire de 20% ses productions à base de thon albacore issu de l’Océan Indien, ce qui représente l’équivalent de 15 millions de boîtes en moins . En parallèle, la marque travaille étroitement avec les autorités seychelloises sur l’élaboration d’un Fishery Improvement Project (FIP), programme visant à atteindre, pour cette zone, une mise en conformité avec les critères de certification MSC, la plus stricte au monde, en matière de pêche durable et gestion pérenne des ressources marines », rassure la marque.
Pour GreenPeace cette communication relève « encore une fois de plus de l’opération de greenwashing (écoblanchiment) plutôt que d’une réelle implication en faveur d’une pêche plus durable. Ne laissez pas Petit Navire vous mener en bateau« , alerte-t-elle.