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Ex-Arast : « Nassimah Dindar fait preuve d’incapacité et d’irresponsabilité »

Ce matin, les ex-Arast avaient appelé à une mobilisation. Une mobilisation qui a été entendue notamment du côté des politiques. Jacqueline Farreyrol, sénatrice UMP, Serge Camatchy, vice-président du Conseil régional ou encore Vanessa Miranville, ancienne représentante d’EELV (Europe Ecologie – Les Verts) s’étaient donnés rendez-vous devant les grilles du Conseil général. Tous étaient venus apporter […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 24 décembre 2011 à 14H35

Ce matin, les ex-Arast avaient appelé à une mobilisation. Une mobilisation qui a été entendue notamment du côté des politiques. Jacqueline Farreyrol, sénatrice UMP, Serge Camatchy, vice-président du Conseil régional ou encore Vanessa Miranville, ancienne représentante d’EELV (Europe Ecologie – Les Verts) s’étaient donnés rendez-vous devant les grilles du Conseil général. Tous étaient venus apporter leur soutien aux ex-salariées de l’Arast qui campent, maintenant, depuis trois semaines, sur les pelouses du Département

« i[Ces femmes sont dans une détresse incroyable depuis deux ans. Elles ne comprennent pas pourquoi la justice et le Conseil général les laissent tomber (…) Je suis intervenue auprès du gouvernement. On ne comprend pas cette histoire. On aimerait que l’on pense à l’humain avant tout]i », explique Jacqueline Farreyrol, sénatrice UMP de la Réunion.

Egalement présent ce matin, Jean-Jacques Morel, avocat et ancien conseiller général, venu soutenir les ex-Arast. « i[Nassimah Dindar fait preuve d’incapacité et d’irresponsabilité. Incapacité car le jugement remonte à plus d’un an. On a laissé dormir ce dossier sous une pile et on se réveille sous la pression populaire (…) C’est une preuve de mépris vis-à-vis de ces personnes qui n’ont plus rien pour vivre. Une présidente soutenue par une majorité politique faite de bric et de broc (…). Des élus qui prennent une grave responsabilité, au lieu de trouver une solution (…) On sème la misère et le désespoir. Pis, ils insultent l’avenir et les Réunionnais]i », lâche Jean-Jacques Morel.

Directement accusés, hier, par les élus de la majorité, Serge Camatchy, actuel vice-président du Conseil régional mais également ancien vice-président du Conseil général à l’époque du dossier Arast, est présent ce matin pour « remémorer » les souvenirs et les responsabilités de chacun. « i[L’équipe qui cite aujourd’hui mon nom, faisait à l’époque partie de la majorité de la droite. Donc ils ont soutenu et valider au même titre que moi le dossier Arast]i », souligne Serge Camatchy.

Des élus de droite qui répondent à l’affirmation selon laquelle, le combat mené s’agirait de « récupération politique », une affirmation brandie plusieurs fois par la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar. « i[Si là il s’agit de récupération politique, c’est qu’elle n’a rien compris à la politique]i », explique simplement Jacqueline Farreyrol. Pour Serge Camatchy, il ne s’agit pas de « i[politique politicienne]i ».

« i[J’ai connu la présidente du Conseil général, à l’époque humaine et sociale. Mais aujourd’hui à force de jouer avec le feu, elle risque de se brûler]i », conclut-il.

 

 

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