L’AGS (Régime de garantie des salaires) joue-t-il la montre ? Alors qu’il s’était mis d’accord avec le Conseil général pour signer le protocole d’accord quant au versement des indemnités de licenciement de 328 ex-salariés de l’Arast après la commission permanente du Département le 8 février dernier, aucun compte n’a encore été crédité.
Pourtant, le 25 janvier dernier, Paul Junot, porte-parole du dossier Arast, se réjouissait avec les ex-salariés de la structure que l’AGS accepte les termes de la proposition de résolution de crise avec le Conseil général. Mais deux jours pls tard, l’AGS a demandé un report de la signature du protocole d’accord à la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, afin de formaliser le cadre légal.
Depuis 15 jours, les deux créanciers « se renvoient des courriers », regrette Paul Junot, qui reste tout de même optimiste. Après s’être rapproché de la Préfecture, il semblerait que les absences de Didier Lefèbvre, délégué territorial des défenseurs des droits de l’Homme, médiateur dans cette affaire, et de l’avocat du Conseil général, Me Jacques Bello, aient retardé la signature. Maintenant que tout le monde est présent, cette signature tant attendue devrait être effective dans les jours qui viennent… Ou bien faudra-t-il que le préfet Michel Lalande réunisse tout le monde autour d’une table, comme il l’a suggéré à Paul Junot qui lui a signifié ce contre temps par courrier?