George Pau-Langevin s’est exprimée sur l’application de l’État d’urgence en Outre-mer. La ministre des Outre-mer a reconnu que le degré de dangerosité était différent à La Réunion, dans l’océan Indien et dans les Caraïbes.
Mardi, l’annonce de l’identification de la voix de Fabrice Clain, djihadiste d’origine réunionnaise sur l’enregistrement audio revendiquant les attentats a fait bouger les lignes. La Réunion compte également une centaine de cas de possible radicalisation.
Mayotte fait aussi l’objet d’une attention particulière. Les contrôles aux frontières seront notamment intensifiés a indiqué la ministre, avant d’appeler à ne pas faire d’amalgame entre migrants et terroristes. Le département de Mayotte, musulman à 85-90%, « fait partie des territoires où on va être très attentif à ce que ne se développe pas un islam radical et une grande partie de la population est assez attentive à cela », a-t-elle précisé.
Décrété dans un premier temps uniquement sur le territoire hexagonal, la mesure est finalement étendue depuis hier minuit dans les DOM, ainsi qu’à Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Le stade de vigilance « Vigipirate renforcé » reste en revanche maintenu dans les collectivités du Pacifique et de Saint-Pierre-et-Miquelon.