Dans le cadre de la procédure de renouvellement des autorisations des établissements sociaux et médico-sociaux, il est prévu que ces établissements transmettent à l’Agence régionale de santé dont ils dépendent un rapport réalisé par un évaluateur externe indépendant. Celui-ci peut être choisi parmi une liste d’évaluateurs habilités par l’ANESM, l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux.
C’est dans le cadre de cette procédure classique et régulière ( tous les 7 ans pour certains types d’établissements de santé) que s’est pliée l’Association Saint François d’Assise (ASFA), bien connue des Réunionnais pour sa dizaine de structures aux quatre coins de l’île. Problème, le rapport produit par l’évaluateur choisi par l’ASFA a été tout simplement retoqué par l’Agence régionale de santé.
L’ARS OI confirme nos informations sans toutefois dévoiler la raison de cette défiance vis-à-vis du premier cabinet d’expertise sollicité. L’ARS Océan Indien se limite donc à une réponse très diplomatique. « L’ARS a remis en cause la qualité du travail réalisé par l’évaluateur externe et a demandé à l’ASFA de faire appel à un autre évaluateur externe. En aucun cas cette décision remet en cause les conditions techniques, l’organisation ou le fonctionnement des établissements de l’ASFA », informe l’instance régionale.
L’ARS indique que cinq établissements de l’Association Saint-François d’Assise sont concernés par cette certification à revoir. Il s’agit de son Centre d’Action médico-social précoce (CAMSP) de Sainte-Clotilde, du Centre d’éducation motrice (CEM) de Sainte-Suzanne, de l’Institut médico-éducatif (IME) de la Montagne, du Service d’Education social et de soins à domicile (SESSAD) de la Montagne, et de l’EPHAD de Saint-François.