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Erreur médicale au CHR : Le chirurgien est suspendu provisoirement

La Direction Générale du CHR Félix Guyon a annoncé la suspension provisoire et immédiate du chirurgien-urologue présumé responsable de l’erreur médicale qui a causé l’ablation du mauvais rein d’un patient. Le 14 février dernier au CHR Félix Guyon, l’urologue avait retiré le rein droit d’un patient, au lieu du rein gauche qui était malade. La […]

Ecrit par Lilian Cornu – le lundi 07 mars 2011 à 17H24


La Direction Générale du CHR Félix Guyon a annoncé la suspension provisoire et immédiate du chirurgien-urologue présumé responsable de l’erreur médicale qui a causé l’ablation du mauvais rein d’un patient.

Le 14 février dernier au CHR Félix Guyon, l’urologue avait retiré le rein droit d’un patient, au lieu du rein gauche qui était malade. La direction de l’hôpital vient d’annoncer sa suspension immédiate et provisoire, dans l’attente d’une éventuelle suspension définitive par le Centre National de Gestion.

Le praticien aurait donné son accord pour « solliciter une position de recherche d’affectation », c’est-à-dire être réaffecté à des tâches administratives mais pas au CHR Félix Guyon.

Selon le communiqué de l’hôpital, on ne sait pas encore si le patient, septuagénaire et souffrant d’insuffisance rénale, devra être dialysé à vie mais il devrait quoi qu’il en soit se faire à nouveau opérer du rein malade.

« Analyser les causes ayant conduit à l’erreur médicale »

Par ailleurs, il faudra attendre les résultats de l’expertise pour savoir si la faute incombe entièrement au chirurgien ou en partie aux services de l’hôpital. En effet, d’après Luis Santos, de la direction de la qualité et de la communication, la « check list » de vérification du dossier médical qui précède une intervention chirurgicale aurait été correctement réalisée, ce qui implique que toutes les personnes présentes auraient confirmé l’ablation du rein droit. Aussi, l’erreur devrait se trouver en « amont du bloc opératoire. »

Par ailleurs, la direction de l’hôpital a annoncé la « mise en place sans délai d’une revue de morbi-mortalité (RMM) permettant de rechercher et d’analyser les causes ayant conduit à l’erreur médicale. De même, sur l’antériorité du chirurgien en cause, les affaires citées sont encore en cours d’instruction (relaxe en première instance) et les analyses internes n’ont pas établi d’erreur médicale ».

D’après le communiqué, « le patient et la famille ont été rencontrés dès le 22 février par le Directeur Général et le Président de la Commission Médicale d’Etablissement afin de présenter les excuses de l’établissement, de les informer plus en détail sur les circonstances, de leur proposer un accompagnement psychologique et de les aider à obtenir une indemnisation ».

 

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