Le députée de la 1ère circonscription, Ericka Bareigts, a rencontré les représentants du Medef ce matin, dans leurs locaux à Sainte-Marie. Il s’agissait d’une première réunion de travail qui en appelle d’autres, quelques jours après que le Medef et d’autres organisations patronales aient tiré la sonnette d’alarme sur la [situation financière précaire de centaines d’entreprises réunionnaises]url:http://www.zinfos974.com/Situation-critique-des-entreprises-Les-patrons-appellent-eux-aussi-a-l-aide_a46189.html . A l’issue de la réunion, pas d’annonce, d’un côté comme de l’autre.
« Nous avons balayé les dossiers sur lesquels nous allons travailler durant la mandature. Cette réunion a permis d’échanger nos points de vue, d’établir des rendez-vous et de préparer les prochaines échéances« , assure la députée, qui est membre de la Commission dédiée aux Affaires économiques à l’Assemblée nationale.
Les membres de l’organisation patronale ont ainsi pu faire part à Ericka Bareigts de leurs inquiétudes par rapport à la conjoncture économique. « Le Medef est inquiet parce que l’activité économique est en baisse par rapport aux dernières années. Il m’a fait part de ses attentes concernant le BTP, la commande publique et la vie chère« , observe la députée socialiste.
Série de rencontres avec les différents syndicats
Celle-ci refuse d’adopter une attitude défaitiste face à la crise. « Il faut s’en sortir. Nous n’avons pas le choix ! Nous souhaitons apporter un modèle économique plus juste, créateur d’emplois et travailler en partenariat avec les syndicats. Les choses ne se font pas en 100 jours ! Mais nous avons des rendez-vous législatifs importants sur l’emploi, le logement, la vie chère qui vont venir dès le mois d’octobre« .
Des échéances qu’Ericka Bareigts compte préparer « en partenariat avec toutes les organisations syndicales ». La réunion d’aujourd’hui avec le Medef inaugurait donc une série de rencontres entre la députée et les différents syndicats.
Quant au Medef, il n’a pas souhaité s’exprimer après la rencontre avec Ericka Bareigts : « C’était une réunion de travail fort intéressante mais qui ne justifie pas que nous communiquions« , a expliqué son président Yann de Prince.