Eric Fruteau, maire de Saint-André, juge son budget “sincère et efficace. “D’abord, je tiens à dire aux Saint-Andréens et Saint-Andréennes que le budget primitif est voté sans augmentation d’impôts et avec un manque à gagner de deux millions pour le FEDER. C’est donc un budget qui se veut sérieux, responsable, avec des choix politiques très forts”.
“C’est le cas avec l’aide au Centre communal d’action sociale pour aider les publics en difficulté. Chacun sait qu’avec la crise financière, notre population connaît beaucoup de soucis. Nous avons continuons aussi à mettre l’accent sur les associations. Trente-six associations, en plus, ont été subventionnés cette année par rapport à l’année dernière”.
“Nous maintenons bien sûr nos aides à la Caisse des écoles. C’est donc bien un budget qui se veut dynamique avec des dépenses brutes d’équipements de 16 millions d’euros, et des dépenses de fonctionnement qui se maintiennent également. Dans ce contexte de crise, voilà un budget sérieux et responsable sans augmentation des impôts locaux”.
Eric Fruteau qui a pris son temps hier soir lors du conseil municipal, à répondre aux critiques de Jean-Marie Virapoullé, a laissé son premier adjoint Joé Bédier “remettre les éléments dans leur contexte”. Le conseiller municipal est intervenu à deux reprises pour répliquer aux “critiques” de l’opposant. Joé Bédier ne cachait pas sa colère.
“Vous dites que je suis en colère, effectivement j’étais en colère, car lorsque j’entends certains propos en conseil municipal, notamment lorsque l’opposition intervient sur le personnel communal, et laisse entendre des choses totalement fausses, par exemple disant qu’on licencie des gens, alors que nous sommes contraints de mettre un terme à certains CDD”.
“En colère, car, comme si lui de son temps, il avait géré le personnel avec beaucoup d’humanisme. Je ne suis pas du tout d’accord. Lorsqu’il dit que le maire i tire manger dans la bouche z’employés communaux, je dis que c’est totalement faux. Au contraire, le maire n’a fait qu’augmenter le pouvoir d’achat des employés municipaux depuis qu’il est là”.
“A l’inverse, après 37 ans de gestion de l’ancienne équipe municipale, nous trouvons encore des situations très précaires chez les employés communaux. Ces mêmes personnes qui critiquent aujourd’hui le maire en place, n’ont pas oublié leurs amis à l’époque, titularisation très rapide”, a expliqué Joé Bédier, premier adjoint au maire de Saint-André.