Revenir à la rubrique : Faits divers

Enquête sur de présumées malversations financières au Leroy Merlin de Ste-Marie

L’enseigne Leroy Merlin à Sainte-Marie, qui appartient au groupe Ravate, fait actuellement l’objet d’une enquête des gendarmes de la section de recherches pour de présumées malversations financières.   Des soupçons de fraude fiscale qui ont débuté suite à l’envoi, fin 2016, d’un ensemble de documents dont des pièces comptables au parquet de St-Denis, révèle le Journal de l’Île. L’enquête préliminaire confiée […]

Ecrit par Zinfos974 – le vendredi 16 juin 2017 à 14H01

L’enseigne Leroy Merlin à Sainte-Marie, qui appartient au groupe Ravate, fait actuellement l’objet d’une enquête des gendarmes de la section de recherches pour de présumées malversations financières.  

Des soupçons de fraude fiscale qui ont débuté suite à l’envoi, fin 2016, d’un ensemble de documents dont des pièces comptables au parquet de St-Denis, révèle le Journal de l’Île.

L’enquête préliminaire confiée aux gendarmes financiers de la section de recherches et à la direction départementale des finances publiques, porte sur le non-paiement de deux impôts depuis la création de la franchise en 2009, la Tascom (taxe surface commerciale) et l’Organic (une contribution sociale de solidarité des sociétés). Un défaut de paiement pourtant signalé à plusieurs reprises par les experts-comptables de la société et alors que des sommes ont été provisionnées mais non réglées au fisc.  

Ces soupçons de fraude fiscale se sont étendus aux autres enseignes du groupe Ravate. 

Autre affaire qui interroge les enquêteurs, l’envoi de marchandises Leroy Merlin à destination de Madagascar. Des envois actés par la direction de près de 600 000 euros, précise le JIR et pour lesquels aucun règlement n’a été retrouvé. 

Adam Ravate, directeur général du groupe, a accepté en personne de répondre à quelques questions, lit-on dans les colonnes du journal. Ces accusations ont été lancées par un ancien employé licencié pour faute grave, a-t-il expliqué. 

Mais les comptes opaques et les transactions de marchandises de l’enseigne ne s’arrêtent pas là.
Selon les informations du journal, entre 2012 et 2015, des marchandises du magasin de Sainte-Marie pour un montant de 82 000 euros, ont été facturées à un compte qui appartiendrait à une des soeurs Ravate avant d’être annulées sur ordre de la direction. Des marchandises qui n’apparaissent plus dans le stock du magasin.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « Nous étions des facilitateurs »

Au troisième jour du procès sur les emplois présumés fictifs à la Région sous les mandats de Didier Robert, six prévenus ont témoigné, affirmant leur engagement et leur innocence. Yves Ferrières, Sabrina Ramin, Yannick Gironcel, Jean-Charles Maroudé, Ravy Vellayoudom, et Yoland Velleyen ont décrit leurs rôles sans pour certains fournir cependant des détails concrets sur leurs missions. Le procès continue aujourd’hui avec les dépositions attendues de Vincent Bègue et Didier Robert et les réquisitions du parquet qui permettront sans doute d’en savoir plus sur ce qu’a révélé l’enquête menée par les policiers parisiens.

Un incendie se déclare dans un immeuble SIDR à Saint-Denis

Ce mercredi peu avant 19 heures, un appartement situé au 1er étage de la résidence SIDR Camp Jacquot situé à l’angle de la rue Camp Jacquot et général de Gaulle à Saint-Denis a pris feu. Les sapeurs pompiers ont déployé la grande échelle pour accéder à l’appartement en proie aux flammes. Fort heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Par mesure de précaution, l’ensemble de l’immeuble a été évacué.

Viol d’une prostituée sur la voie publique : L’auteur présumé ne voulait pas payer

Gabriel*, mis en examen le 25 août 2022 pour un viol commis la veille sur une prostituée rencontrée via les réseaux sociaux, a donné des explications variables sur le non paiement de ses services. Il a été décrit par des experts comme ayant des difficultés relationnelles mais sans dangerosité criminelle. Malgré sa demande de libération, la chambre de l’instruction a maintenu sa détention, suivant l’avis du parquet général qui craint qu’il exerce des pressions sur la victime.

Trafic de stupéfiants en bande organisée : 45 kilos de zamal péi retrouvés au domicile d’un cultivateur

Jean-Cédric L., 45 ans, a été arrêté pour avoir cultivé 45 kg de cannabis chez lui, impliqué dans un trafic entre l’Île Maurice et La Réunion. Après un an en détention provisoire, il a été placé sous contrôle judiciaire, mais reste sous les verrous après un appel du parquet. Le réseau d’envergure bien huilé révèle des envois fréquents et volumineux vers Maurice.

Soupçons d’emplois illégaux : Didier Robert, Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou se défendent à la barre

La deuxième journée du procès des emplois de cabinet de la Région a conforté la défense dans sa contestation de la partialité de l’enquête menée par l’OCLCIFF : les témoins auditionnés ont en effet tous confirmé l’effectivité des missions effectuées par les ex-conseillers techniques Alfred Ablancourt et Ismaïl Aboudou, tandis que le troisième prévenu appelé à la barre, l’ancien président Didier Robert, a martelé sa légitimité, en tant que chef de l’administration, à choisir lui-même les personnes embauchées dans son cabinet. Enfin, le DGS d’alors Mohamed Ahmed, convoqué comme témoin, a souligné qu’un arrêté relatif à l’organisation administrative de la Région avait rattaché certains services au cabinet, sans que cela ne soit contesté ni par le contrôle de la légalité, ni par le tribunal administratif.