C’est en Guadeloupe que tout a commencé, il est donc légitime que se soit en Guadeloupe que les Etats généraux débutent. Seulement on a connu nos compatriotes guadeloupéens plus motivés. Mardi soir, lors des premières réunions publiques destinées à préparer les ateliers des Etats généraux, seule une vingtaine de personnes étaient présentes.
Ce n’est que le départ, certes, mais il est pour le moins timide. Elie Domota rassemble, à coût sûr, plus de journalistes pour annoncer qu’il ne participera pas aux Etats généraux. On ne peut donc qu’être d’accord avec Yves Jégo lorsque ce dernier déclare à l’AFP, qu’ils ont « démarré avec un moteur diesel ».
« Inventer de nouveaux modèles économiques »
Nicolas Sarkozy n’a toujours pas décidé s’il irait en Guadeloupe et Yves Jégo a reçu hier le « soutien » de la présidente du MEDEF, Laurence Parisot. Toujours prête à faire avancer le débat, cette dernière a invité les chefs d’entreprise d’outre-mer à se mobiliser « pour inventer de nouveaux modèles économiques ». Avant d’ajouter que « ce qui est important, c’est de préparer l’avenir pour les départements d’outre-mer et les Antilles en particulier ». Merci pour les Réunionnais qui, faudrait-il rappeler à Mme Parisot, représentent autant à eux seuls en nombre que les Guadeloupéens et Martiniquais réunis.
S’il ne s’agit que des prémices des Etats généraux et qu’il ne serait pas sage de présager dès maintenant de leur avenir, on peut néanmoins constater que l’on a connu le gouvernement plus actif en terme de communication. Aux Antilles, il semblerait que l’évènement ne déchaine pas les foules. A
Vos propositions pour les Etats généraux