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Emplois verts au Moufia: mais la précarité persiste

Un nouvel espace vert d'un demi-hectare dans les hauts du Moufia à Saint-Denis: c'est le fruit du travail d'un groupe jeunes en contrats aidés. Embauchés pendant deux ans, certains ont suivi des formations, mais peu obtiendront un emploi par la suite... Laurent Grosset, président de l'association Mieux vivre au Moufia, à l'origine du projet, aimerait voir plus de jeunes "rebondir" grâce aux emplois verts.

Ecrit par SH – le vendredi 23 août 2013 à 17H38

« C’était un coin abandonné, rempli de déchets depuis des années, annonce Laurent Grosset, président de « Mieux vivre au Moufia« . Aujourd’hui il y a un kiosque, une table et le gazon est bien taillé ». En deux ans et deux chantiers plus tard, une vingtaine de jeunes ont reconverti un coin vert du Moufia dans le cadre de leur contrat d’insertion.

Le site représente le premier chantier de l’association et la possibilité pour elle de participer à l’insertion des jeunes. Le début de l’aménagement en 2011 a permis d’embaucher 20 jeunes et deux encadrants. Mais selon Laurent Grosset, ce serait par faute de budget (70% provenant de l’État et 30% de la Région) que sept contrats n’ont pas été renouvelés pour le deuxième chantier, qui a débuté en décembre 2012 et qui accueille donc aujourd’hui 13 jeunes et un encadrant.

« On ne peut pas dire que c’est un travail pour la vie »

Parmi la vingtaine de jeunes ouvriers du projet d’origine, seulement quatre ont suivi et réussi les formations proposées dans le cadre de leur contrat d’insertion. Pour le reste, les chances de trouver un emploi après leur contrat aidé sont faibles. « C’est souvent pour eux une façon de se faire de l’argent sans vraiment s’investir dans leur avenir, explique le président de Mieux vivre au Moufia, c’est pour ça que l’on ne peut pas dire que c’est un travail pour la vie. Mais il faut profiter de tout ce qu’il y a autour, comme les formations ».

L’espace vert, lui, est un succès: « Les familles viennent apprécier ici le dimanche et nous même on aime venir de temps en temps », raconte un des jeunes.

« Sur un hectare de terrain, la moitié a été aménagée pour le moment, précise Laurent Grosset. Pour la deuxième moitié, qui sera consacrée aux jardins collectifs, nous allons demander un nouveau chantier et de nouveaux contrats ».

Le but est à nouveau d’obtenir une vingtaine de contrats et deux encadrants pour construire ces jardins collectifs. « On demande toujours, en espérant que la Région veuille bien nous les accorder… »

 

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