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Emploi: 20 jeunes en formation d’infirmier quittent l’île… pour mieux revenir

20 futurs infirmiers prennent l’avion ce soir. Direction la métropole où ils commenceront une formation d’infirmier proposée par l’IFCASS. C’est [la deuxième édition de cette opération de Clinifutur]urlblank:http://www.zinfos974.com/20-futurs-infirmiers-envoyes-en-metropole-avant-d-etre-recrutes-a-La-Reunion_a64095.html , groupe de santé réunionnais qui compte embaucher ces jeunes à leur retour. Le but est de combler à la fois un besoin d’infirmiers à La Réunion […]

Ecrit par SH – le lundi 22 septembre 2014 à 15H10

20 futurs infirmiers prennent l’avion ce soir. Direction la métropole où ils commenceront une formation d’infirmier proposée par l’IFCASS. C’est [la deuxième édition de cette opération de Clinifutur]urlblank:http://www.zinfos974.com/20-futurs-infirmiers-envoyes-en-metropole-avant-d-etre-recrutes-a-La-Reunion_a64095.html , groupe de santé réunionnais qui compte embaucher ces jeunes à leur retour. Le but est de combler à la fois un besoin d’infirmiers à La Réunion et un besoin de formation dans la filière, selon Jeanne Loyher, directrice générale d’Enova, dédié à la formation dans le médical et paramédical au sein de Clinifutur. Elle précise: « Il y a 2.500 candidats pour 200 postes en formation. Nous cherchons à développer les compétences de ceux qui sont en liste d’attente tout répondant aux besoins de la population réunionnaise ».

Comme l’année dernière, ce sont 20 personnes qui ont été retenues sur plus d’une centaine de candidats. Une nouveauté cette année: six candidats de Mayotte. Ladom propose le billet d’avion, 700 euros par mois et 800 euros de prime d’installation, soit environ 40.000 euros par personne pour les trois années de formation. « C’est de l’argent bien placé, affirme Alexandre Imhoff, délégué régional de Ladom, car le but n’est pas que les infirmiers restent en métropole mais rentrent à La Réunion pour un contrat chez Clinifutur ». Il insiste sur l’objectif de cette formation de trois ans: « Ils rentrent pour travailler à Clinifutur et sont tout simplement formés en métropole à cause d’une saturation en terme de formation ici ».

Ces jeunes sont donc poussés à réussir et un seul redoublement est autorisé. Le bilan de l’année dernière est positif: trois personnes sur 20 n’ont pas réussi un des quatre concours d’infirmier. Ils ont donc été mutés à un niveau inférieur dans la filière paramédicale.

Michel Deleflie, PDG et fondateur de Clinifutur, livre des paroles encourageantes au groupe d’individus aux parcours très variés: « L’adaptation est facile et les gens sont gentils. Restez positifs car vous avez choisi un métier merveilleux et épanouissant. Vous allez travailler avec cœur et c’est ça qui vous rendra heureux ».

En vidéo, interview de Michel Deleflie, PDG du groupe Clinifutur.

 

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