« Pour une nouvelle citoyenneté ! », tel est le slogan du candidat à la députation dans la 6ème circonscription, Emmanuel Lemagnen base son programme sur « un code de bonne conduite de la fonction d’élu ». Assiduité et non cumul des indemnités sont les mots clés de sa candidature. Le manque d’assiduité de certains élus, « trop nombreux », entretient selon le candidat centriste qui se présente sans étiquette, « une image dévalorisante de l’engagement politique ». Il propose une loi qui oblige l’élu à être assidu sous peine de sanction, « qu’un adjoint ou vice-président trop absent redevienne un simple conseiller et qu’un conseiller pas assez assidu soit remplacé par le suivant sur la liste d’attente », idem « pour les sénateurs, tous dotés de suppléants ».
Soutenu par le Modem, le candidat centriste prône l’aboutissement des grands projets, source de gaspillage lorsqu’ils sont abandonnés en cours de route lors d’un changement de majorité. Il propose un nouveau dispositif réglementaire « garantissant l’aboutissement des grands projets ».
Sur le plan éducatif, il souhaite « une réintroduction du travail manuel dans l’enseignement secondaire, une académie entièrement dédiée aux formations initiales et aux troncs communs et des CFA plus spécialisés dans la qualification et le perfectionnement professionnel en prise directe avec la réalité des entreprises ».
« Une grande chambre économique » regroupant les chambres consulaires
Du côté de l’économie, il propose « une grande chambre économique » qui regrouperait l’artisanat, l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce et l’industrie et qui serait une force représentative face aux pouvoirs publics. Il se positionne en faveur de « la continuité territoriale des produits », l’organisation de la grande distribution et de la petite production pour établir « un codéveloppement mutuellement avantageux, la création d’un statut d’économie populaire » pour permettre aux allocataires du RSA de pouvoir cumuler un petit revenu de production ou de service dans les secteurs non-concurrentiels.
Et c’est parce qu’il souhaite améliorer le statut des associations qu’Emmanuel Lemagnen a choisi Faouzia Aboubacar-Ben comme suppléante. Secrétaire du Cevif, et présidente de l’association Main dans la Main, elle oeuvre à promouvoir et valoriser l’image de la femme. « La politique est un moyen pour faire évoluer les régles qui nous régissent dans le quotidien. Il faut être acteur de sa vie pour ne pas la subir », assure la militante.