« Dans 3 semaines, jour pour jour, se tiendra le scrutin des élections aux commissions mixtes d’usines sucrières.
Le responsable élu en CMU sera présent pour régler les problèmes des planteurs sur les balances. Aujourd’hui nous ne sommes pas élus, mais nous faisons déjà ce travail de soutien et de proximité pendant la campagne sucrière.
Les planteurs savent qu’ils peuvent compter sur nous et nous faire confiance. C’est pourquoi nous avons décidé de présenter des candidats, au scrutin du 19 avril, sur une liste commune avec nos collègues FDSEA.
Certains candidats sont aujourd’hui présents sur cette plate forme. Pour eux, l’élection aux CMU n’est pas une finalité. C’est un tremplin nécessaire pour participer aux débats en CPCS (comité paritaire canne sucre) pour participer au développement de la filière et notamment négocier la prochaine convention canne.
Les jeunes agriculteurs ont leur mot à dire, car personne n’a le monopole sur les idées.
Ce matin a eu lieu une rencontre entre les industriels et les jeunes agriculteurs.
Nous avons pu noter que la porte reste ouverte sur de multiples négociations, mais c’est le cœur même de notre activité dont nous avons voulu débattre : le prix.
Nous proposons un développement de la filière par un accroissement de la production de notre quota sucrier annuel. Pour y parvenir, les planteurs doivent y trouver un intérêt face aux nouvelles évolutions de la filière (variétés, itinéraires culturaux, récolte mécanique). C’est la révision de la formule de calcul du paiement de la canne (qui n’est plus adaptée aux conditions actuelles) qui permettra ce déclic pour redynamiser la filière.
L’avenir de la filière doit se réfléchir à l’échelle de La Réunion, et non plus à l’échelle de nos exploitations. Il doit y avoir un objectif commun (entre planteurs et industriels) d’accroissement de la production et de partage de cette nouvelle recette.
Nous sommes jeunes et nous entrons dans la filière. Nous allons passer notre vie à produire de la canne. Nous sommes persuadés que cette production a encore de l’avenir dans l’île, et nous voulons nous engager dans son développement. Notre niveau de formation nous permet de comprendre, de réfléchir, de proposer des nouvelles alternatives que les responsables du passé n’ont jamais présenté, soit par ignorance, soit par connivence.
D’autres possibilités existent encore pour améliorer le revenu des planteurs. Il appartient aux planteurs de savoir ce qu’ils veulent pour leur avenir, pour leur famille, pour leurs enfants.
Le 19 avril, chacun pourra faire son choix dans les urnes. Nous, ce sera la liste d’union FDSEA/Jeunes Agriculteurs. »