Lors de la validation des comptes de la CCIR, il avait d’ailleurs vivement critiqué la pratique qui a consisté à se débarrasser du foncier de la chambre afin de renflouer les caisses. Son point de vue n’a pas changé, pour lui la cession des actifs reste une erreur.
Depuis le lancement de la course à la présidence de la CCI, [le Medef a compté sur le soutient de la Cgpme. Il faudra désormais composer sans.]urlblank:http://www.zinfos974.com/Election-CCIR-La-CGPME-avec-la-FEDACTION-et-la-CAPEB-pour-soutenir-Ibrahim-Patel_a104763.html Le Président de la Cgmpe Pascal Plante s’était pourtant allié au Medef et dressé contre la présidence actuelle de la CCIR.
Surpris et choqués
« Depuis quelques mois nous avions commencé les tractations avec la CGPME. Nous avions eu plusieurs rencontres et nous étions partis sur une liste équilibrée entre les deux organisations, sur un projet commun. Malheureusement nous avons appris d’une façon brutale que la Cgpme avait mis fin à la négociation avec le Medef et qu’ils étaient allés vers Ibrahim Patel. Les raisons, je ne les connais pas mais cette fin de négociation nous a surpris« , déclare Arzou Mahamadaly, avant de continuer :
« Je suis très choqué, pendant les négociations nous avions le même langage, en critiquant la gestion de monsieur Patel. Pascal Plante était avec moi à la commission des finances et à chaque fois nous avions notre mot à dire d’une manière unanime. Il critiquait les comptes et la stratégie au même titre que moi. D’un seul coup, il se retrouve avec Ibrahim Patel. »
« Aller de l’avant, être audacieux et y croire«
C’est donc avec le soutien de ses 500 adhérents et 20 syndicats que le Medef Réunion présente sa liste « En avant l’entreprise ! Formidable Réunion », avec pour chef de file Arzou Mahamadaly.
C’est Didier Fouchard, fraîchement élu à la Présidence du Medef Réunion qui établit les grandes lignes du programme de cette nouvelle liste.
« Notre premier axe de travail sera de renforcer le développement du tourisme à la Réunion. La deuxième chose est l’adaptation en milieu tropical des innovations pour nous permettre d’investir les futurs marchés dans la zone Afrique-Asie. Le troisième élément sera l’ouverture au monde, avec notre capacité à nous projeter, mais la capacité à faire venir des entreprises qui permettront de développer la Réunion à l’instar d’une Silicon Valley.
Pour cela, nous avons besoin d’une jeunesse formée. Nous pouvons être innovants, tous les atouts sont là, et nous devons les mettre en ordre de marche. On ne peut plus se contenter, si on veut développer la Réunion, de rester entre nous » conclut-il.