Les autorités ont désormais trouvé un nouveau stratagème pour écarter du retour aux pays des originaires et ou ayant un Cimm sur notre territoire.
L’administration met ainsi en avant le rang de classement à la sortie des Ira (Instituts régional d’administration) pour justifier l’affectation sur notre île de personnes n’ayant aucune attache avec notre territoire alors que dans le même temps elle exclue d’un tel retour des personnels originaires ou ayant un CIMM (Centre intérêts matériels et moraux) sur notre territoire.
Cette politique taille en pièce les recommandations du CIOM de favoriser le retour des cadres ultra marins. Elle décrédibilise la parole et les engagements gouvernementaux et vide de tous sens le rapport Lebreton.
Dans tous les cas, elle résonne comme une véritable provocation contre les ultras marins et les peuples d’Outre-mer.
Le rang de classement à la sortie des IRA (Institut régional d’administration ) doit permettre et seulement permettre le départage des candidats dans leur choix de telle ou telle administration et pas plus !
Rien ne justifie que le rang de classement soit mis en avant une nouvelle fois et serve par la suite, arbitrairement, de prétexte pour évincer des collègues ayant leur Cimm sur notre territoire au profit de personnes sans aucune attache avec notre île.
On privilégie ainsi le « tourisme professionnel » et on enterre un retour rapide des ultras marins et/ou personnels ayant leur Cimm sur notre territoire.
Par ailleurs, il est inacceptable que les personnels administratifs originaires de l’ile ou ayants leur CIMM sur notre territoire ne puissent pas bénéficier des 1000 points pourtant accordés à leurs collègues enseignants.
Est-il normal que de nombreux personnels restent bloqués en métropole de nombreuses années faute de bénéficier de ce dispositif alors même qu’ils sont, eux aussi, personnels de l’éducation nationale.
C’est une discrimination négative insupportable et une véritable rupture d’égalité de traitement. Les 1000 points doivent être accordés à tous les personnels de l’éducation nationale sans distinction de filières.
Pourtant le rééquilibrage constitue pour le CIOM « un objectif d’intérêt général » qui à défaut d’être atteint est porteur de divisions et de blessures.
Ce rééquilibrage nécessaire signifie « la garantie d’une véritable représentativité. Chaque sphère de la société devant refléter la totalité de la société dont elle dont elle fait partie ».
La CGTR EDUC’ACTION a toujours été favorable à une fonction publique ouverte sur notre territoire, non discriminante, mais cette ouverture ne doit pas signifier la mise sur le coté et l’exclusion de fait des cadres réunionnais (au sens CIMM… ) aux postes de responsabilités.
Décidément entre la parole gouvernementale, les engagements énoncés et la réalité, il y a plus qu’un fossé mais… un gouffre.
Ce rééquilibrage nécessaire signifie « la garantie d’une véritable représentativité. Chaque sphère de la société devant refléter la totalité de la société dont elle dont elle fait partie ».
La CGTR EDUC’ACTION a toujours été favorable à une fonction publique ouverte sur notre territoire, non discriminante, mais cette ouverture ne doit pas signifier la mise sur le coté et l’exclusion de fait des cadres réunionnais (au sens CIMM… ) aux postes de responsabilités.
Décidément entre la parole gouvernementale, les engagements énoncés et la réalité, il y a plus qu’un fossé mais… un gouffre.