Revenir à la rubrique : Société

Eddy Chaussalet raconte l’attaque : « J’étais à un mètre du bord »

Eddy Chaussalet a eu beaucoup de chance. De son lit d’hôpital, le bras bandé, ce surfeur de 47 ans réalise qu’il n’est pas passé loin de la mort. Lundi matin, alors qu’il s’apprêtait à surfer, il s’est retrouvé face à un requin. « J’étais à un mètre du bord, affirme-t-il, je n’ai même pas eu le […]

Ecrit par SH – le jeudi 04 juin 2015 à 12H15

Eddy Chaussalet a eu beaucoup de chance. De son lit d’hôpital, le bras bandé, ce surfeur de 47 ans réalise qu’il n’est pas passé loin de la mort.

Lundi matin, alors qu’il s’apprêtait à surfer, il s’est retrouvé face à un requin. « J’étais à un mètre du bord, affirme-t-il, je n’ai même pas eu le temps de me baigner ». Alors qu’il se mouillait la nuque et s’apprêtait à mettre son leash de planche, une pression l’a saisi au bras gauche.

« Je n’ai rien vu mais j’ai senti une sensation au niveau de mon bras et une présence pendant une fraction de seconde, raconte-t-il. J’ai tout de suite lancé la planche de surf vers le requin. Seulement quelques instants après j’ai vu sa gueule ».

Le requin a donc attaqué la planche une première fois, laissant le temps à Eddy de sortir de l’eau. « Une fois au bord de la mer, sur le sable, j’ai vu le requin attaquer la planche à nouveau, quelques mètres plus loin ».

Doit-il sa survie à la chance ou à sa réactivité? « Un peu des deux », selon lui.

« En une seconde, j’ai vu la mort »

Si la planche n’a pas été épargnée, le requin n’aurait que, fort heureusement, « frotté ses dents » contre le bras d’Eddy. Les tendons sectionnés, il retrouve néanmoins aujourd’hui le mouvement de ses doigts.

« En une seconde, j’ai vu la mort », avoue-t-il. Il ajoute ne pas « faire de cauchemars », « mentalement, ça va ». Il assure toutefois que, pour le moment, le surf c’est fini.

« Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on travaille tout le corps lorsqu’on surfe. C’est un sport complet et il n’y en a pas d’autres aussi bons pour la santé. C’est ça que les autorités doivent comprendre. C’est ça l’importance du surf ».

Si la randonnée ne l’enchante pas, il dit vouloir se mettre à la marche, « le temps que la sécurité se mette en place ». « Avec des filets, je me remettrai à l’eau », indique-t-il.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Ouverture de l’accès aux essais cliniques des cancers digestifs, pour les patients à La Réunion

La Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD) et le Pôle Recherche Clinique et Innovation du Groupe de Santé CLINIFUTUR, membre du GCS Recherche SCERI, ont annoncé la signature en 2024 d’une convention de collaboration inédite. Cette collaboration permettra, pour la première fois, à des patients situés à La Réunion et Mayotte, d’être inclus dans les essais thérapeutiques académiques conduits par la FFCD.