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Economie et crise requin: De l’écoute mais pas d’actions immédiates de la part de l’Etat

Parmi les multiples associations, collectif et syndicats reçus dans la journée à la préfecture, les acteurs de la crise requin ont obtenu un rendez-vous de près deux heures avec un conseiller du président de la République. A la sortie, si tous ont le sentiment d’avoir pu être écoutés, l’absence d’actions immédiates freine leur espoir de […]

Ecrit par JD – le mercredi 20 août 2014 à 18H06

Parmi les multiples associations, collectif et syndicats reçus dans la journée à la préfecture, les acteurs de la crise requin ont obtenu un rendez-vous de près deux heures avec un conseiller du président de la République. A la sortie, si tous ont le sentiment d’avoir pu être écoutés, l’absence d’actions immédiates freine leur espoir de ne plus voir l’économie réunionnaise directement touchée par la crise requin.

« Il n’y a eu aucune annonce, mais une prise en compte de la crise requin et du risque requin. Il faut maintenant que nos demandes remontent. Nous étions tous ensemble (…). Les échanges ont été cordiaux et tout le monde a pu avoir la parole. Maintenant, ils doivent se retourner vers leur ministère« , explique Catherine Chatel, présidente du Club Tourisme de la Réunion.

Les entreprises réunionnaises œuvrant dans le secteur touristique ont été particulièrement touchées par la crise requin sur les trois dernières années. Si tous souhaitaient voir se mettre en place des actions rapides, il faudra encore patienter. « C’est le problème, il n’y a pas eu de délais annoncés. Entre les administrations et l’économie, il n’y a pas la même échelle du temps. Nous voulions des actions immédiates car nous avons besoin de soutien aussi bien sur l’exonération de charges et la levée de pénalités (entreprises en difficulté ndlr)« , poursuit-elle.

Tous réclament la mise en place rapide d’un fonds de secours et de reconversion. « On a un gros besoin de solidarité national à ce sujet« , explique Agnès Lavaud, chargée de mission pour le Sypral (Syndicat des professionnels des activités de loisirs). « Il faut qu’ils soient opérationnels au plus vite. Le sujet est pris au sérieux au plus haut niveau, encore faut-il une volonté politique partagée au niveau national mais également local. Il faut que tout le monde soit préoccupé à la survie de nos entreprises, être force de proposition car personne ne se préoccupe des enjeux en terme d’impact humain« , poursuit-elle.

Tous ont voulu afficher aujourd’hui leur « unité » face à cette crise. « Nous sommes unis, le monde économique, social et associatif. Il faut travailler pour la Réunion« , conclut Sylvie Bruno pour le Cmac.

 

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