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École de la 2e chance: 1.600 jeunes défavorisés depuis 2010

L’Ecole de la deuxième chance (E2C) de La Réunion accueille ce vendredi le président du réseau national de France, Alexandre Schajer, en visite sur l’île pour faire le bilan des quatre dernières années depuis l’implantation de l’association. « C’est l’occasion de vérifier si l’école est au point car elle repasse les tests du dispositif de labellisation, […]

Ecrit par SH – le vendredi 31 octobre 2014 à 14H44

L’Ecole de la deuxième chance (E2C) de La Réunion accueille ce vendredi le président du réseau national de France, Alexandre Schajer, en visite sur l’île pour faire le bilan des quatre dernières années depuis l’implantation de l’association.

« C’est l’occasion de vérifier si l’école est au point car elle repasse les tests du dispositif de labellisation, explique-t-il? Ce label nous assure de recevoir les fonds de l’Etat qui représentent un tiers de nos revenus. Je voulais aussi rencontrer la nouvelle présidente à La Réunion ainsi que les nouveaux locaux ».

C’est dans le bâtiment du Pôle Emploi à Saint-Denis que Shenaz Bagot, présidente d’E2C Réunion, a présenté quelques chiffres. « Nous sommes passés de 30 élèves en 2010 à 1.600 cumulés de 2010 à 2014, affirme-t-elle avec fierté, et nous avons 23 bénévoles et 2.000 entreprises partenaires ».  Sur les quatre site de l’île (Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-André et Saint-Paul), on compte aujourd’hui environ 190 élèves par site dans des groupes de 15 élèves.

« Si on laisse les jeunes sur le bord du chemin, ça va exploser »

Pour rappel, E2C propose un parcours d’un an et des stages à des jeunes âgés de 18 à 25 en difficulté et sans activité. « Ces jeunes ont perdu confiance en eux. Beaucoup ont eu des accidents de vie, affirme la présidente, mais ils sont motivés et le but de l’école est de leur redonner confiance, de s’intéresser à eux. C’est ça qui les aide ». Selon elle, « si on laisse les jeunes sur le bord du chemin, ça va exploser ».

Le taux de « sorties positives », c’est-à-dire un emploi, un contrat d’apprentissage, ou d’autres formations qualifiantes est de 49%, soit 468 stagiaires. Un chiffre dont se félicite Shenaz Bagot: « L’île de La Réunion ne s’en sort par trop mal considérant le taux de chômage de 60% chez les jeunes ». Les emplois se trouvent généralement dans le secteur tertiaire et au sein de PME.

Un stagiaire coûte plus de 4.000 euros à l’école et c’est avec un financement à 62% de la Région, 33% de l’Etat et 5% de l’ACSE (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) que ces jeunes se forment.

Une E2C ouvrira également à Mayotte au mois de novembre. 

 

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