Selon l’Institut national de veille sanitaire (InVS), depuis juin en France, 17 cas sur 480 signalements ont été classés comme étant des « cas possibles » d’Ebola. En revanche, aucun d’entre eux ne s’est avéré positif.
Les signalements provenaient principalement d’Île-de-France (40%), du Pas-de-Calais (13%) et d’environ 10% pour chacune des régions Pays de la Loire et Midi-Pyrénées.
Sur l’ensemble de ces signalements recensés, 44% concernait des personnes originaires de Guinée, l’un des trois pays, avec le Liberia et le Sierra Leone, durement touchés par l’épidémie.
Le Dr François Bourdillon, à la tête de l’InVS, a indiqué que lorsqu’un cas est « possible », la prise en charge est déclenchée avec une mobilisation du Samu via l’appel au 15.
Ensuite, l’InVS « démarre avant tout résultat confirmé une identification des possibles contacts du cas, de manière, si la personne s’avérait positive, à mettre en place des mesures d’isolement pour pouvoir couper toute chaîne de contamination ».