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EELV : Signature des chartes du candidat et de l’élu-e écologiste

Cet après-midi, les quinze candidats d'Europe Ecologie les Verts (EELV) ont signé les chartes de l'élu-e écologiste et du candidat, respectivement pour s'engager à pratiquer une véritable "politique autrement" et s'engager dans une campagne "sereine et saine".

Ecrit par Julien Delarue – le mardi 15 février 2011 à 18H37

Les quinze candidats d’EELV pour les prochaines cantonales de mars prochain, ont signé deux chartes cet après-midi à Saint-Denis. La première, « la charte de l’élu-e écologiste » vise à pratiquer une véritable politique « i[autrement]i », « i[ne seront investis que les candidats signataires de la charte]i », précise Yvette Duchemann présidente d’EELV la Réunion, et « i[s’engagent à tout faire pour rénover en profondeur les pratiques politiques à la Réunion et pour promouvoir la transparence, les contrôles citoyens et la démocratie participative]i », précise la charte.

Concrètement, les candidats vont limiter le cumul des mandats politiques, respecter la loi et l’éthique politique, faire progresser la parité à tous les niveaux de la représentation politique. Mais EELV va plus loin, en souhaitant « i[tenir annuellement un forum citoyen public pour faire le bilan et préparer les actions suivantes]i », explique Jean Erpeldinger, porte-parole EELV.

 

b[La charte du candidat ]b

Autre charte signée cet après-midi, la charte du candidat, « i[seul parti à avoir mis au point une telle charte]i », souligne Bruno Bourgeon, candidat sur le canton de Sainte-Marie. « i[La charte du candidat en interne, c’est un engagement au sein du parti de mener une campagne sereine et saine]i », explique Jean-Alain Cadet.

Qui dit charte du candidat pour les cantonales, se pose la question d’un éventuel rapprochement vers un autre parti en cas de défaite au premier tour, « i[on a envie de voir se dessiner un conseil général avec une majorité à gauche. A la fin du premier tour des cantonales, il y aura des discussions avec certains partis et nous prendrons des décisions (ndlr : responsables du parti) que les candidats s’engageront à suivre]i », explique Jean-Alain Cadet, « i[aucun candidat n’appellera à voter pour un candidat de l’UMP ou affiché à droite]i » ajoute Jean Erpeldinger.

Pour le moment pas d’entente « i[officielle]i » avec un parti ancré à gauche, ni de protocole d’accord comme le P.S et le PCR pour les cantonales à venir.

 

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