Il est 9h45. Dans un quart d’heure, l’alerte rouge sera effective, avec en corrolaire son interdiction de circuler.
La pluie tombe par intermitence sous forme de gros grains et les rafales de vent secouent la voiture.
Les rivières sont en crues, comme ici la rivière des Pluies, prise en photo depuis le pont qui la surplombe.
L’aéroport de Gillot est désert. Le dernier avion avion s’est envolé la veille au soir.
Seuls sont présentes les équipes absolument indispensables…
A 10 minutes de l’heure fatidique, on aurait pu penser que tout le monde serait à l’abri à la maison. Pas tout à fait. Quelques curieux continuent à braver les éléments pour faire une dernière photo souvenir.
Surprise : un cycliste fait son sport matinal sur le Barachois, comme si de rien n’était. Pas question de se laisser abattre !
Le Barachois continue à attirer les curieux comme un aimant. Plus d’une dizaine de personnes sont venues admirer les vagues, juste avant le couvre-feu…
C’est presque l’embouteillage…
Le cap Bernard est presque invisible dans la brume occasionnée par les vagues qui s’écrasent sur les galets du Barachois.
C’est confirmé : la route du Littoral est bel et bien fermée. Et dans quelques minutes, même la déviation par le CD41 sera impraticable.
L’arbre de Noël installé par le conseil général à l’entrée du Jardin de l’Etat est encore intact. Pour combien de temps ?