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Du sable en plus pour la plage de Saint-Leu

Faire d’une pierre deux coups. Alors que le port de Saint-Leu connaît des problèmes d’ensablement et que certaines plages perdent de leur sable, le TCO – dans le cadre de ses compétences- a entamé une procédure censée régler ces deux problématiques.   « On doit faire du dragage. Il faut pomper et extraire le sable qui […]

Ecrit par MA - marine.abat@zinfos974.com – le jeudi 12 octobre 2017 à 12H59

Faire d’une pierre deux coups. Alors que le port de Saint-Leu connaît des problèmes d’ensablement et que certaines plages perdent de leur sable, le TCO – dans le cadre de ses compétences- a entamé une procédure censée régler ces deux problématiques.
 
« On doit faire du dragage. Il faut pomper et extraire le sable qui gêne le fonctionnement du Port », explique Daniel Thebault, directeur de la régie des Ports de plaisance du TCO. Le projet vise un rechargement de la plage sur une épaisseur moyenne de 50 cm en sable majoritairement d’origine corallienne, entre l’embouchure de la ravine Fontaine et celle de la ravine de la Chaloupe, à l’entrée nord de la ville, sur une surface de 1000 m2. Il permet le réemploi des sédiments issus des dragages, ces sédiments représentant un volume de 600 m3.
 
Des premiers prélèvements ont déjà été faits et envoyés pour des analyses en métropole. « Il s’agit de vérifier si le sable n’est pas pollué et s’il ne représente pas de danger pour les gens qui s’allongeraient dessus ».
 
Une autorisation sur 10 ans
 
L’étude conclut à l’absence de contre-indication sanitaire à leur stockage en déchets inertes et/ou à leur valorisation éventuelle en milieu littoral.  « Au regard de l’ensemble des éléments, le projet n’est pas susceptible d’entraîner des impacts notable sur l’environnement et la santé humaine » , estime la préfecture dans un arrêté publié le 9 octobre dernier.
 
« C’est pourquoi l’arrêté nous dispense de l’évaluation environnementale », précise le directeur de la régie, soulignant que la procédure s’en voit ainsi allégée, mais que le projet reste soumis aux autorisations de la loi sur l’eau.
 
Le but est d’obtenir un arrêté définitif pour une autorisation sur 10 ans, précise-t-il. « On aimerait l’obtenir d’ici la fin d’année pour commencer les travaux avant la période cyclonique et avant les congés des travaux publics ».  Un marché doit être passé avec une entreprise, permettant d’enclencher la procédure « chaque fois qu’il y a un problème d’ensablement, après un épisode houleux par exemple ». 
 
La démarche devrait être étendue aux autres ports de plaisance du TCO, également face à des problèmes d’ensablement. 

 

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