Très attendu pour son premier grand grand discours sur l’immigration plus de deux ans après son arrivée à l’Élysée, François Hollande s’est déclaré « favorable » au droit de vote des étrangers dans les élections locales.
Le chef de l’État, qui s’exprimait depuis le Musée de l’histoire de l’immigration, a aussi indiqué que cette mesure « ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5e au Parlement », ce qui suppose « un accord entre les forces républicaines ». « A elles de prendre leurs responsabilités », a-t-il ajouté.
François Hollande en a profité pour annoncer la création d’un « parcours d’intégration ». « Toute personne qui arrivera en France, quelles qu’en soient les raisons, devra apprendre le français, être formée aux valeurs de la République, à ses règles, ses usages, ses droits, ses devoirs », a-t-il déclaré. « Ce parcours s’accompagnera de la remise de titres de séjour pluriannuels ».
Le président de la République s’est également élevé contre « la peur sciemment installée d’une religion, l’islam, qui, d’une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République ».