Nouveau rebondissement dans l’affaire du drame de Saint-Joseph. A quelques heures du massacre, l’auteur des faits a adressé une lettre à la rédaction du Quotidien de la Réunion dans laquelle il s’explique sur son geste et sur les diverses pressions auxquelles il aurait été confronté.
Selon ce document, décrypté par François Pottier, Antoine Vaulry aurait subi des pressions de la part de son employeur, La Poste, avant d’être muté au service des Douanes dans le Nord. Il explique aussi sa folie meurtrière. Il a liquidé 3 de ses marmailles, blessé un quatrième ainsi que son ex-épouse dans la nuit de dimanche à lundi… « Nono » de son petit nom, voulait à tout prix passer à l’acte prétextant qu’il était déshonoré.
Il reproche dans ce courrier l’attitude de Marie-Chrisitne Morel, son ex-épouse : elle sortait « trop souvent en discothèque » et fréquentait d’autres hommes. Selon ses écrits, la honte hantait sa vie et celles de ses enfants qui souffraient de cette situation selon lui.
Le Quotidien mentionne que cette lettre a été expédiée quelques heures seulement avant que Jules-Antoine Vaulry ne commette l’irréparable.