Dans mon article « Les 12 (vraies ou fausses) causes de la prolifération de requins à la Réunion », j’avais évoqué la problématique des stations d’épuration pour dire que si elles avaient effectivement posé un problème il y a de cela quelques années, la situation s’était entre-temps grandement améliorée, ce qui faisait qu’on ne pouvait plus, à mon avis, en parler comme de l’une des causes majeures de l’augmentation de la présence de requins près de nos côtes.
J’aurais pu ajouter que d’autres territoires proches de nous, comme l’ile Maurice, Mayotte ou encore Madagascar, ne traitent pas du tout ou peu leurs eaux usées, sans que l’on n’ait noté une situation aussi dramatique qu’à la Réunion.
Comme d’habitude, certains commentateurs, courageusement cachés derrière un anonymat très pratique, ne se sont pas gênés pour critiquer vertement ma prise de position.
Je remercie donc « [Les sentinelles du 974]urlblank:https://www.facebook.com/sentinelles974?fref=ts » d’avoir publié le document ci-dessous, une lettre du préfet à la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie en date du 25 février dernier, qui fait un point très précis de la situation des stations d’épuration à la Réunion.
Globalement, la plupart sont maintenant aux normes européennes, sauf celles de Saint-Joseph, Saint-Pierre et Saint-Louis qui sont en voie de régularisation. Et trois autres stations, dans les villes de Saint-Leu, Saint-Pierre et Bras Panon posent encore problèmes, même si elles n’en sont pas au stade de la mise en demeure.