Gros titres dans les journaux, le point Vin Sanh a été doté d’un système de barbelés destiné à empêcher les désespérés de se foutre en l’air.
C’est tellement facile aussi !
Sur le papier, là, comme ça, l’idée peut paraître généreuse, non ? C’est de la poudre aux yeux, du foutage de gueule, zot i taz nout’ guèl ou koué ? On a mis les mêmes barbelés au pont de l’Entre-Deux. Cela n’a rien empêché. Parce que si quelqu’un, VRAIMENT désespéré, fatigué de vivre, a envie d’en finir, il y a 1.000 moyens et personne n’y pourra jamais rien.
Le désespoir est source d’imagination, rappelez-vous ça. Moi-même, je croyais avoir trouvé le moyen ultime, voici…. Bon, cela ne regarde que moi. Berf, si quelqu’un veut vraiment se foutre en l’air, personne ne pourra JAMAIS le lui interdire.
Et, s’il-vous-plaît, arrêtez de traiter de « lâches » ceux qui renoncent à la vie.
Il y a des gens qui ne trouvent aucun intérêt à « notre » vie. Ils préfèrent tirer l’échelle. Sommes-nous plus courageux ?