Mélanie Guérin avait 38 ans. Cette Nantaise s’était rendue pour un mois au Népal pour faire du « Woofing ». Cette façon de voyager qui consiste à obtenir un hébergement et la nourriture, contre un travail dans des fermes. Cependant, elle n’avait plus donné signe de vie six jours avant la date prévue de son retour, fixée le 12 août. La police népalaise a retrouvé hier son corps dans un ravin à Tindobato.
En état de décomposition, le corps de Mélanie Guérin a été retrouvé par des habitants, lesquels ont alerté la police, à 70 km de Pokhara où elle résidait. C’est l’odeur pestilentielle qui a éveillé les soupçons des habitants. Il a fallu faire appel à ses amis pour l’identifier. Le dernier échange de mails qu’elle a eu remonte au 6 août. C’était avec son compagnon pour lui dire que « tout allait bien ». Attendue en France le 12 août pour son retour, elle ne s’était jamais présentée à l’aéroport de Tribhuvan.
Alarmée par la situation, sa famille avait lancé une alerte pour « disparition inquiétante », suivie par le Parquet de Nantes qui avait décidé d’ouvrir une enquête. Jeudi, ses affaires personnelles, comprenant son passeport, son billet d’avion et son carnet d’adresses, avaient été retrouvées au bord de l’autoroute reliant Pokhara à Lumbini. Une région classée « dangereuse » par le Quai d’Orsay.
Le corps de Mélanie Guérin a été transféré à Katmandou, la capitale népalaise pour déterminer les causes de son décès.