17h50 : La séance est levée. Tous les protagonistes se retrouvent ce vendredi dès 8h30. Le verdict devrait tomber dans l’après-midi.
16h50 : Le frère de Jean-Charles Artaban revient sur une partie de ses déclarations et nie avoir assisté au coup de poignard sur Mathéo.
-L’avocat général : « Pourquoi ne pas avoir essayé de vous sauver avec l’enfant ? »
-La réponse du frère : « Il n’était pas à moi »
16h22 : Pour la défense de l’accusé, Artaban souffre réellement d’amnésie et insiste pour obtenir une énième analyse psychiatrique.
16h02 : L’accusé revient sur ses aveux, disant « avoir tout inventé »
15h35 : Jean-Charles Artaban est appelé à la barre. Face aux questions du juge, l’homme dit « ne pas se rappeler » ce qui s’est passé ce soir-là.
-L’avocat général : « Qu’avez vous fait à Mathéo ?
-Réponse de l’accusé : « Je ne sais plus »
–« C’est monstrueux ce que vous avez fait »
-Jean-Charles Artaban baisse la tête et répond par le silence
15h20 : Le médecin légiste s’avance à la barre : « Il n’est certain que seule l’hémorragie au crâne est survenue avant la mort. Pour le reste, on ne peut pas savoir. »
14h55 : Le voisin de l’accusé vient témoigner à la barre de ce qu’il a pu voir et entendre les mois et semaines avant le drame. Il dénonce un climat de violences, de cris et d’insultes autour du petit Mathéo.
12h25 : La séance est suspendue. Reprise vers 14h30.
11h55 : Le médecin légiste décrit une scène effroyable : décapité, calciné, éviscéré. Le petit Mathéo a subi les pires sévices. Mathéo a été retrouvé avec 38 plaies sur le corps.
11h15 : Les enquêteurs qui ont découvert la scène de crime ce 18 juin 2013 témoignent : « Le corps du petit Mathéo ne ressemblait même plus à un corps humain. »
11h00 : Jean-Charles Artaban « aimait faire le fou, mais ne l’était pas » Ses voisins témoignent à la barre. L’accusé est décrit comme « nerveux, méchant ».
10h49 : L’officier de la section de recherches décrit une « scène absolument effroyable, qu’on ne peut pas imaginer. »
10h25 : Le juge demande pourquoi ne pas avoir essayé de sauver Mathéo ? : « je ne suis pas arrivée à défendre mon enfant », répond la mère, Marie Jasmine Tsiaohaty.
10h15 : La mère de Mathéo passe à la barre et évoque la violence de Jean-Charles Artaban.
9h55 : L’enquête de personnalité de la mère de Mathéo révèle qu’elle est une femme marginale, « pas capable de s’assumer elle-même » mais aucun acte de maltraitance n’a été porté à son enfant.
9h25 : L’accusé s’exprime pour la première fois publiquement : « je pense que c’est moi qui ai tué Mathéo mais je n’étais pas dans mon état normal, je ne me souviens plus »
9h10 : L’avocat de La Défense demande une contre-expertise psychiatrique et évoque le renvoi de l’affaire. La Cour statue quelques minutes sur la question d’un renvoi mais décide que le procès aura bien lieu aujourd’hui.
9h : Le procès de Jean-Charles Artaban débute aux assises dans une salle d’audience pleine à craquer.
Le 18 juin 2013, les gendarmes sont appelés au domicile de Jean-Charles Artaban et y découvrent une scène de crime d’une sauvagerie extrême.
Interpellé, le présumé coupable nie dans un premier temps être à l’origine du décès de Mathéo Tsiaohaty. Jean-Charles Artaban explique devant le juge que le petit garçon de 3 ans et demi serait mort des suites d’une chute, alors que sa mère, Jasmine, le tenait dans ses bras. Toujours selon ses déclarations ce jour-là, ils auraient consommé de l’alcool, dansé et fait l’amour avant que le drame ne se produise. Problème pour Jean-Charles Artaban, le relevé d’alcoolémie fait par les gendarmes se révèle négatif. Un scénario qui ne colle pas non plus avec la dispute entendue par le voisinage, ainsi que les coups portés sur la mère de Mathéo.
Sur les atrocités commises sur le corps de Mathéo, Jean-Charles Artaban reconnaîtra lors de sa garde à vue la décapitation, l’éventration et avoir tenté de mettre le feu au corps du garçonnet.
Le 21 juin 2013, il sera mis en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans avec actes de torture et de barbarie. Jean-Charles Artaban attendait la tenue de son procès en détention provisoire à Domenjod. Le procès de l’horreur débute aujourd’hui et doit livrer son verdit demain.