Ce nouveau dispositif est absolument indispensable si l’on veut que les entreprises puissent être véritablement des accélérateurs de croissance au service de l’emploi local.
L’objectif est aussi de leur permettre de gagner en compétitivité dans toute la zone océan Indien.
Plus globalement les régions plaident aussi pour une simplification des règles d’accès aux aides pour permettre à un plus grand nombre de porteurs de projets de bénéficier des fonds« , a ainsi déclaré Didier Robert.Pendant trois jours, les 24, 25 et 26 Octobre s’est tenue à Strasbourg, siège du parlement européen, une série de rencontres officielles et de réunions de travail organisées entre les régions de France et les instances européennes.
Jean-Claude Junker, Président de la Commission, a tenu à être présent et à l’écoute des présidents de région. Didier Robert défend donc avec force l’application de l’Article 349, c’est-à-dire la reconnaissance formelle de spécificités aux régions d’outre-mer pour leur permettre d’assurer leur développement.
La décision de la cour de justice européenne du 15 décembre 2015 conforte sur le plan juridique la nécessité pour les territoires éloignés de bénéficier de dispositifs spécifiques. C’est une condition incontournable à la réussite des RUP encore fortement impactées par le chômage.
A ce titre, les Régions Ultra périphériques présenteront en mars 2017 un Mémorandum pour une véritable prise en considération de leurs propositions, de leur projet de territoire et pour une application systématique de l’article 349 formalisée par une « communication » ou un nouveau règlement européen ; une décision que le Président Junker s’est engagé à prendre avant la fin 2017.