Après avoir clôturé l’ensemble des interventions des élus, majorité et opposition compris, le président du Conseil régional a tenu à rappeler sa ligne de conduite sur la polémique des emplois aidés.
En réponse à l’intervention d’Ericka Bareigts, notamment sur la politique de l’emploi aidé, le président de Région a regretté que lui soit fait le reproche d’être dans l’action et à la fois d’en critiquer la mise en place. « Ça ne me paraît pas très sérieux », a-t-il expliqué.
Sur ce point, le président de Région a porté à la connaissance de l’hémicycle les chiffres de ces fameux contrats. « 2.313 contrats ont été signés à ce jour. Ces contrats ont bénéficié à 88 associations réparties sur l’ensemble des 24 communes de l’île ».
« Il n’y a pas d’année sans élection »
Toujours sur le même ton ironique : « Il est fort à parier que certains cantons renouvelables soient concernés. En effet, sur cinq cantons à Saint-Paul, il y en a quatre renouvelables. Je n’ai pas entendu les mêmes élus de l’Ouest se plaindre du Plan ravine où 80% des emplois ont été pour la région Ouest et particulièrement Saint-Paul. Qu’est-ce que cela aurait donné si je n’avais rien fait », avant d’embrayer sur le calendrier politique.
« En 2011, il y a les cantonales, les sénatoriales. En 2012, les présidentielles et les législatives. Si l’on attend une période de non-élection, nous risquons d’attendre longtemps », a-t-il ironisé.
Le président de Région a conclu son intervention, un brin agacé par les multiples interventions de Camille Sudre du groupe Alliance, sur un recadrage : « même si je peux comprendre les reproches des socialistes (ndlr suite à l’intervention d’Ericka Bareigts) qui évoquaient le fait que la politique de l’emploi soit dévolue à l’État nous sommes déterminés sur le sujet, même si ce sont des emplois aidés et pour une durée déterminée ».
« Faut-il attendre la bénédiction de la municipalité pour aider des associations ? »
En prenant en cible l’opposition sur le fait que certaines associations en ayant bénéficié n’étaient pas connues des mairies, Didier Robert a reformulé les tentatives de déstabilisation. « Est-ce à dire qu’il faut attendre la bénédiction de la municipalité pour solliciter et aider des associations ? », a-t-il demandé en souriant à l’égard des élus de l’Alliance et des socialistes.
Peu après, le vote solennel du budget primitif pouvait prendre place.