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Didier Robert s’explique sur les contrats aidés

Depuis 9h ce matin, le Conseil régional se réunit en assemblée plénière. Malgré l'ordre du jour conséquent que représente le vote du budget primitif 2011 de la collectivité, le sujet des contrats aidés est revenu sur le devant de la scène. Didier Robert a tenu à répondre à l'ensemble des interventions des élus de l'opposition sur ce thème polémique depuis une semaine.

Ecrit par Ludovic Grondin – le mardi 14 décembre 2010 à 16H45


Après avoir clôturé l’ensemble des interventions des élus, majorité et opposition compris, le président du Conseil régional a tenu à rappeler sa ligne de conduite sur la polémique des emplois aidés.

En réponse à l’intervention d’Ericka Bareigts, notamment sur la politique de l’emploi aidé, le président de Région a regretté que lui soit fait le reproche d’être dans l’action et à la fois d’en critiquer la mise en place. « Ça ne me paraît pas très sérieux », a-t-il expliqué.

Sur ce point, le président de Région a porté à la connaissance de l’hémicycle les chiffres de ces fameux contrats. « 2.313 contrats ont été signés à ce jour. Ces contrats ont bénéficié à 88 associations réparties sur l’ensemble des 24 communes de l’île ».

« Il n’y a pas d’année sans élection »

Toujours sur le même ton ironique : « Il est fort à parier que certains cantons renouvelables soient concernés. En effet, sur cinq cantons à Saint-Paul, il y en a quatre renouvelables. Je n’ai pas entendu les mêmes élus de l’Ouest se plaindre du Plan ravine où 80% des emplois ont été pour la région Ouest et particulièrement Saint-Paul. Qu’est-ce que cela aurait donné si je n’avais rien fait », avant d’embrayer sur le calendrier politique.

« En 2011, il y a les cantonales, les sénatoriales. En 2012, les présidentielles et les législatives. Si l’on attend une période de non-élection, nous risquons d’attendre longtemps », a-t-il ironisé.

Le président de Région a conclu son intervention, un brin agacé par les multiples interventions de Camille Sudre du groupe Alliance, sur un recadrage : « même si je peux comprendre les reproches des socialistes (ndlr suite à l’intervention d’Ericka Bareigts) qui évoquaient le fait que la politique de l’emploi soit dévolue à l’État nous sommes déterminés sur le sujet, même si ce sont des emplois aidés et pour une durée déterminée ».

« Faut-il attendre la bénédiction de la municipalité pour aider des associations ? »

En prenant en cible l’opposition sur le fait que certaines associations en ayant bénéficié n’étaient pas connues des mairies, Didier Robert a reformulé les tentatives de déstabilisation. « Est-ce à dire qu’il faut attendre la bénédiction de la municipalité pour solliciter et aider des associations ? », a-t-il demandé en souriant à l’égard des élus de l’Alliance et des socialistes.

Peu après, le vote solennel du budget primitif pouvait prendre place.

 

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