“S’instruire, servir et se distinguer”. Cette devise de l’EMPR (Ecole militaire préparatoire de La Réunion) a été portée haut, avec honneur et dignité, par le millier de garçons et les dix filles qui ont inscrit leur nom dans l’histoire de cette institution.
Didier Robert est sans aucun doute à ce jour, encore plus aujourd’hui, jour de son accession à la plus haute fonction locale (président de la Région Réunion), l’un de ceux qui aura donné toute sa dimension à cette devise : “S’instruire, servir et se distinguer”.
Le futur député-maire du Tampon a 10 ans en 1974 (il est né le 26 avril 1964), lorsqu’il entre à l’EMPR au Tampon. Il y est resté sept ans, jusqu’en 1981. Didier Robert a ensuite poursuivi ses études en métropole. C’est ainsi que le Sudiste est sorti des rangs. Son parcours politique depuis 2006 est désormais connu.
Bernard Padavatan, président de l’association des Anciens de l’Ecole militaire préparatoire de La Réunion, ne tarit pas d’éloges sur le futur président du Conseil régional de La Réunion. “Nous sommes fiers et émus que Didier, à cette occasion, continue à porter haut la devise de Notre Ecole : s’instruire, servir et se distinguer”.
« Saluons le sens du chemin de Didier »
“Cette École, commune à un plus d’un millier de Réunionnais, a formé des hommes et des femmes libres au service des autres, qui croient et combattent pour une Réunion plus juste. Saluons le sens du chemin de Didier en ayant une pensée particulière pour nos parents, nos enseignants et pour toutes celles et tous ceux qui nous ont accompagné (personnels civils et militaires, moniteurs) pendant ces 20 années”.
La décision de créer l’EMPR a été prise le 14 août 1969. C’est Michel Debré, alors ministre d’Etat chargé de la Défense nationale qui l’avait décidé. Les études avaient été réalisées en 1971.
Trois ministères participaient à l’élaboration de décret de création qui est paru au Journal Officiel du 31 janvier 1971 et qui porte, outre le paraphe du Premier ministre, les signatures du ministre d’État chargé de la Défense nationale, du ministre de l’Education nationale et celle du ministre chargé des départements et territoires d’outre-mer.
L’EMPR a fermé ses porte en 1992, et ce après 20 ans d’activité. C’est l’Université du Sud qui occupe aujourd’hui les locaux.