La tête de liste de « La Réunion en confiance », entouré de ses principales co-listières Nadia Ramassamy, Valérie Bénard, Marlène Rodier et Marie-André Faveur-Lacroix, a précisé ses champs d’action. Il souhaite répondre à l’urgence sociale par la création d’emploi. Et pour cela, il prévoit d’abord « un plan de relance régional qui comprend la réalisation d’une nouvelle route du littoral gratuite et non payante comme le propose le président sortant ».
Didier Robert promet aussi « un rééquilibrage des infrastructures et des équipements dans les micro-régions », notamment l’aménagement de l’aéroport de Pierrefond et la construction d’une voie rapide entre Saint-Pierre et Saint-Benoît qui évitera les centres urbains et qui deviendrait « l’autoroute de la mer reliant les deux nouveaux quais de débarquement de Saint-Louis et de Saint-André au port de la Pointe des Galets » et la création de l’hippodrome régional.
Pour le développement des entreprises, Didier Robert promet « 3 milliards d’euros consacrés à la commande publique et aux entreprises locales ». Le candidat du Sud prévoit également l’aménagement de la zone de Cambaie sur 500 hectares et la mise à disposition d’un fond régional de 300 millions d’euros réservé aux 24 communes sur le budget 2010 destiné à la réalisation des équipements sportifs et culturels.
L’actuel maire du Tampon souhaite voir 600.000 touristes d’ici 2015. Son programme prévoit la suppression de l’IRT dans sa forme actuelle et envisage de porter le plafond des aides régionales par projet de 760.000 euros aujourd’hui à 3 millions.
Par ailleurs, le candidat de droite et ses co-listières n’ont pas hésité à dénoncé « l’immobilisme » du président sortant en matière sociale et l’accusent d’être responsable du fort taux illettrisme. « Qu’est-ce qu’il a fait pour les plus démunis » a demandé Marie-André Lacroix. « Il a même laissé tomber le dispositif de la continuité territoriale qui permettait aux familles de garder un lien avec leurs enfants ». Didier Robert propose la mise en place de 24 « cases à lire » dans l’île gratuites et ouvertes à tous pour un ré-apprentissage de la lecture et de l’écriture.
Valérie Bénard tient la Région en partie responsable de la casse sociale à La Réunion : « Il a laissé faire la casse de l’Arast » indique la porte-parole des ex-salariés de l’Arast. « On doit sortir de ce conditionnement archaïque dans lequel Paul Verges a enfermé la population réunionnaise » indique Marie-André Faveur-Lacroix.