Pour celui qui a annoncé sa candidature à la présidence du Medef Réunion, ces logiciels visent non-seulement à permettre aux entreprises de répondre de manière plus simple à leurs obligations légales, mais aussi à aller plus loin dans le service à leurs clients.
« Au cœur de l’entreprise, il y a une masse de données que nous n’utilisons pas complètement. Avec des logiciels adaptés, on peut répondre aux clients avec un service amélioré en utilisant toutes les informations dont on dispose sur lui », avance l’entrepreneur, illustrant son propos d’un exemple : « Un client commande un vernis sur internet. L’entreprise peut se servir de cette information pour venir lui proposer ensuite la base et le top coat qui va avec. Il aura ainsi l’impression d’être accueilli, entendu, écouté » .
Franchir le virage numérique
Si une telle démarche commerciale est mal perçue par certains clients, qui n’apprécient pas d’être tracés, celui qui estime que « simplification » et optimisation » sont les maîtres-mots réplique : « On est suivi que si l’on accepte de l’être. Cette intrusion dans la vie privée n’est possible que si le consommateur est consentant ».
Outre les logiciels utiles dans le domaine strictement commercial, selon Didier Fauchard, tous les secteurs se prêtent à l’utilisation de tels outils, comme celui des ressources humaines, de la comptabilité, ou encore de la gestion des stocks.
S’il s’adresse avant tout aux PME (petites et moyennes entreprises), le patron explique travailler sur le développement des logiciels spécifiques pour les TPE (très petites entreprises). Estimant qu’il est impossible de tout stocker (en l’absence de dématérialisation), Didier Fauchard l’affirme : pour les entreprises, franchir le virage numérique est une chose « inévitable ».
