Les réactions se sont succédées tout au long de la journée sur Freedom, [suite à l’accident mortel qui s’est déroulé hier soir au Moufia]urlblank:http://www.zinfos974.com/Accident-du-Moufia-une-5eme-victime-a-deplorer_a79110.html . Parmi les débats revenus le plus souvent, celui du « manque » de dos d’âne et ralentisseurs sur l’avenue Georges Brassens, où cinq piétons sont décédés et une 6ème victime blessée grièvement.
Didier Annette, directeur de cabinet du maire de Saint-Denis, s’est rendu en personne sur les lieux du drame hier soir. Interrogé sur la question, il a d’abord rappelé qu’il s’agit d’une « très longue avenue qui rejoint le boulevard Sud de part et d’autre, composée de 2X2 voies jusqu’au lycée Georges Brassens, rétrécie ensuite à 2X1 voie jusqu’au grand-rond point« .
Sur ce second tronçon, où la collision s’est produite, « les accidents constatés et remontés jusqu’à nous sont rares« , justifie-t-il. Des demandes de riverains pour la construction de ralentisseurs ont été enregistrées, mais là encore « en nombre insuffisant pour que l’avenue soit considérée comme accidentogène« .
Quant aux « pousses » dont se plaignent quelques habitants du coin, Didier Annette répond : « Il faut faire la différence entre les phénomènes de pousse qui existent, mais pas dans cette zone précisément, et les conducteurs en excès de vitesse. Nous n’avons pas toujours connaissance de ces infractions« . La mairie attend désormais les résultats de l’enquête pour savoir si l’avenue menace effectivement la sécurité des usagers de la route et si des aménagements supplémentaires sont nécessaires.
Par ailleurs, le maire du chef-lieu, Gilbert Annette a adressé ses condoléances aux proches des victimes dans un communiqué:
« Je suis, comme tous les Réunionnais, sous le choc au lendemain de ce tragique accident survenu au Moufia. Je tiens à présenter mes sincères condoléances aux familles et aux proches touchés par ce drame et j’ai une pensée particulière pour toute la communauté universitaire. Je transmets tout mon soutien à toutes les personnes concernées par cette douloureuse épreuve.
Le bilan est très lourd pour la jeunesse réunionnaise et nous rappelle avec violence notre vulnérabilité en tant qu’usagers de la route, que l’on soit automobiliste, cycliste ou piéton. Il souligne aussi la nécessité d’une prise de conscience collective quant aux bons comportements à adopter sur nos routes. »