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Devant l’ONU, l’Ile Maurice défend la « décolonisation » des Chagos

Le premier ministre mauricien, Sir Anerood Jugnauth, a plaidé la cause des Chagos à la tribune des Nations unies, vendredi soir. C’était à l’occasion de la 71ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.  Il a notamment rappelé que le Royaume-Uni a illégalement excisé l’archipel des Chagos du territoire mauricien en 1965 afin […]

Ecrit par – le samedi 24 septembre 2016 à 10H44

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Le premier ministre mauricien, Sir Anerood Jugnauth, a plaidé la cause des Chagos à la tribune des Nations unies, vendredi soir. C’était à l’occasion de la 71ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. 

Il a notamment rappelé que le Royaume-Uni a illégalement excisé l’archipel des Chagos du territoire mauricien en 1965 afin de créer  » the so called British Indian Ocean Territory « .

Il a expliqué les raisons des Mauriciens de recourir à la demande d’avis consultatif de la Cour internationale de justice sur la séparation de l’archipel de Maurice en 1965.

Cette décision va, selon le dirigeant mauricien,  » en violation des droits internationaux et de la résolution 1514 des Nations unies « .

 » Nous croyons que cette assemblée a un devoir pour aider le processus de décolonisation de l’île Maurice. Notre pays pense qu’un avis consultatif de la Cour internationale de justice sur l’archipel des Chagos aidera sans aucun doute l’Assemblée générale des Nations unies à s’acquitter de ses responsabilités « , a déclaré sir Anerood Jugnauth. 

Le chef de l’exécutif mauricien a conforté la légitimité de cette démarche qu’il qualifie de « pacifique » et « qui n’a pas été faite dans un esprit de confrontation ».

Il priorise un dialogue de bonne foi avec l’ancienne puissance coloniale. D’autant plus que, selon lui, « le Royaume-Uni a exprimé maintenant son intention d’engager le dialogue avec la partie mauricienne pour trouver une solution sur ce dossier d’ici juin 2017 « . 

Le chef de gouvernement mauricien a également invité la France à poursuivre le dialogue avec son pays pour l’autre dossier, à savoir Tromelin.

 

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