Quatre terroristes, dont deux principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’Ansar Dine, ont été tués dans la nuit du 17 au 18 mai dernier dans le nord du Mali par l’armée française, a annoncé hier le ministère de la Défense.
Ces terroristes « sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d’exactions répétées à l’encontre des populations maliennes », ajoute le ministère dans un communiqué.
Selon RFI, l’un de ces chefs, Abdelkrim Le Touareg, était « mêlé aux enlèvements » des Français Serge Lazarevic, Philippe Verdon, Michel Germaneau, Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
« Son extrême radicalité lui avait ouvert la voie du pouvoir au sein d’Aqmi », écrit pour sa part Europe 1, qui ajoute qu’il était considéré « comme le second de Mokhtar Belmokhtar, le leader d’Al-Qaïda au Maghreb islamique ».