Revenir à la rubrique : Faits divers

Désamiantage à la mairie de Saint-Denis: Démangeaisons et brûlures, des employés exercent leur droit de retrait

Un mal étrange a frappé tout un service de l'Hôtel de Ville de Saint-Denis ce mercredi. Des employés travaillant au premier étage ont exercé leur droit de retrait et évacué le bâtiment après avoir ressenti des démangeaisons, des brûlures au niveau de la gorge et des yeux. Un problème qui persiste depuis plusieurs jours à la Mairie et qui oblige une réorganisation des services.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 17 septembre 2014 à 18H27

Les employés d’un service situé au premier étage de l’Hôtel de Ville de Saint-Denis ont quitté leur poste en fin de matinée. Plusieurs d’entre eux ont ressenti des démangeaisons, des brûlures au niveau de la gorge ou encore des irritations des yeux. Certains employés ont exercé leur droit de retrait et sont partis chez leur médecin traitant faire constater leur problème.

Un problème qui persiste depuis plusieurs jours à la mairie de Saint-Denis. Les premiers symptômes ont été ressentis au deuxième étage puis ont continué ce mercredi vers le premier étage. Parmi les employés, quelques uns établissent un lien direct avec de récents travaux de désamiantage récemment menés au second étage du bâtiment.

Contactée, la municipalité indique que des travaux ont été menés et sont en cours de finalisation. Mais difficile de faire un lien de cause à effet. « Nous sommes actuellement en phase d’analyse de l’air (…). Des symptômes ont été ressentis à proximité des travaux. Une certaine inquiétude s’est installée et je me suis rendu sur place. J’ai pu constater certains symptômes. Nous avons procédé au rapatriement des bureaux et des agents vers d’autres étages« , explique le directeur général des services, Guy-Luc Santoni.

Médecine du travail, Sécurité sociale ou encore ARS ont été mises au courant de la problématique. « On cherche toujours le problème (…). La médecine du travail n’a pas trouvé la cause de ces maux« , poursuit-il. Par précaution, les services de la mairie de Saint-Denis ont procédé à une réorganisation des services. Si certains agents ont utilisé leur droit de retrait, d’autres ont été priés de rester « éloignés » le temps d’y voir plus clair.

En attendant des explications, des analyses supplémentaires ont été demandées. Mais les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Saint-Leu : Le père de famille absent à son procès, mais bien présent dans la terreur

Un quadragénaire était jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour avoir fait vivre un cauchemar à la mère de son fils et à sa famille. En plus des violences et des menaces de mort, il est soupçonné d’avoir dégradé plusieurs véhicules. Faute de preuves matérielles pour ces derniers faits, le tribunal a préféré aller au-delà des réquisitions sur le reste afin d’assurer la paix aux victimes.

Elle tente de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans les bagages

Un couple était jugé jeudi 18 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour blanchiment d’argent, abus de biens sociaux et transfert d’argent non déclaré entre pays. La femme a tenté de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans ses bagages. Un couple atypique dont la gestion du magasin et des finances étonne. Le jugement a été mis en délibéré.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : Un procès au goût amer dont l’épilogue est attendu le 21 mai

Le procès de Didier Robert, ancien président de la Région Réunion, s’est conclu après d’intenses débats judiciaires sur des accusations d’emplois fictifs et de détournement de fonds. Le délibéré de cette affaire politico-judiciaire, très attendu, sera rendu le 21 mai, en pleine période électorale. Les avocats des 11 prévenus, vent debout contre l’enquête préliminaire menée par des policiers spécialisés en la matière, ont unanimement plaidé la relaxe.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « La fin ne saurait justifier les moyens »

La procureure de la République Véronique Denizot a demandé la condamnation des 11 prévenus de l’affaire des emplois présumés illégaux de la Région, ce jeudi lors de la quatrième journée du procès, une peine de 5 ans d’inéligibilité étant notamment requise pour l’ancien président Didier Robert, visé pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds . L’actuelle mandature de la Région, partie civile du procès, a demandé un préjudice à hauteur de 1,5 million correspondant à la somme des salaires versés aux huit conseillers techniques poursuivis pour recel.