Revenir à la rubrique : Social

Des transporteurs estiment que l’intersyndicale de la route « se trompe de combat »

  En marge du mouvement des professionnels de la route, l’un des syndicats des transporteurs de la Réunion a souhaité expliquer la raison pour laquelle il n’a pas souhaité y participer. Armand Mouniata est président du collectif pour la défense des entreprises des travaux publics et du transport. « J’ai la sensation que ces gens se […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 06 février 2012 à 16H10

 

En marge du mouvement des professionnels de la route, l’un des syndicats des transporteurs de la Réunion a souhaité expliquer la raison pour laquelle il n’a pas souhaité y participer.

Armand Mouniata est président du collectif pour la défense des entreprises des travaux publics et du transport. « J’ai la sensation que ces gens se trompent de combat. Pourquoi se battre pour baisser le carburant alors que nous n’avons même pas de travail?« , lance-t-il, avant d’ajouter : « On veut dire aux décideurs locaux de nous donner du boulot« .

Si le président de ce syndicat des transporteurs s’exprime aujourd’hui, c’est aussi par crainte de voir le fonds financier de la Région utilisé à mauvais escient. « On demande que ce fonds soit une garantie. Il pourrait être utilisé pour permettre aux entreprises d’obtenir des prêts de restructuration. Il ne faut surtout pas que ces millions soient distribués n’importe comment« , prévient Armand Mouniata.

Le mélange des genres est également, à ses yeux, une erreur. « Pourquoi des associations de consommateurs, des politiques et des transporteurs? Nous devons nous battre pour la mise en place d’un gasoil professionnel. Quant aux consommateurs, à eux de prendre leur destin en main« , déclare-t-il.

Et même à l’intérieur de l’intersyndicale, Armand Mouniata, entouré de ses camarades, estime que le combat ne peut être le même entre les transporteurs, qu’ils estiment d’ailleurs très peu représentés au sein de cette intersyndicale, et d’autres tels que les taxiteurs, les ambulanciers ou les bus qui sont des métiers conventionnés.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.

Des personnels des Foyers départementaux de l’enfance alertent sur leurs conditions de travail

Des agents des Foyers d’accueil départementaux ont fait grève ce vendredi matin pour dénoncer un déficit structurel de personnels et de moyens ne leur permettant pas d’assurer l’encadrement des enfants placés dont ils ont la charge. Le syndicat FO réclame par ailleurs l’application du statut de la fonction publique hospitalière dans l’avancement des agents et dénonce le recours jugé trop fréquent aux contractuels et aux intérimaires.

Le service public en grève pour les salaires ce matin

L’intersyndicale CFDT – CFE CGC – CGTR – FO – FSU – SAIPER – Solidaires – UNSA a organisé ce mardi une manifestation des agents et contractuels du service public et de la territoriale à Saint-Denis et Saint-Pierre. Après les importantes mobilisations contre la réforme des retraites, l’interrogation sur la capacité à reprendre le combat demeure.

Le Bouclier Qualité Prix intègre maintenant des pièces automobiles

Le Bouclier Qualité Prix 2024 a été dévoilé ce lundi en préfecture. Le préfet annonce l’ajout d’une prestation et de quatre pièces automobiles. Pour les produits de consommation courante, les services de l’Etat ont pu figer les prix malgré l’inflation. Un exploit qui risque de ne pas être réédité l’année prochaine.