« Il est courant de voir des gens en dépression et qui ont mal partout » indique Marc Laloux, formateur en somato-psychopédagogie (SPP). Cette spécialité dont la finalité est de venir en aide aux personnes souffrant de mal-être psychique et physique, compte quinze pratiquants de plus depuis hier.
Une quinzaine de personnes, pour la plupart déjà insérées dans le monde professionnel, pourront pratiquer la somato-psychopédagogie dans leur cabinet, pour certains en complément de leur activité qu’elles exercent déjà telle que la kinésithérapie par exemple.
La somato-psychopédagogie est une technique d’accompagnement des gens qui sont « en situation de rupture » explique le professeur Marc Laloux, formateur en SPP. La rupture peut être d’ordre professionnelle ou un divorce. « C’est un traitement » explique Marc Laloux « car on capte ce qui se passe dans le corps pour apporter une réponse à ce qu’il réclame ».
La somato-psychopédagogie offre une approche manuelle qui intervient pour apaiser les douleurs physiques et psychique qui découlent d’événements douloureux et qui « mettent en cause le psychisme et le corps en même temps ».
« Connaître les angles morts, c’est-à-dire les parties du corps que l’on ignore »
A travers le ré-apprentissage de gestes simples effectués plus lentement, la SPP apprend à la personne souffrante à « connaître les angles morts, c’est-à-dire les parties du corps qu’elle ignore ». En apprivoisant les angles morts de son corps, « la personne apprend à mieux se connaître et répondre aux attentes du corps ».
Cette technique « de prise de conscience de soi » est parfois utilisée pour des personnes atteintes de cancer afin de les aider à accepter et à mieux gérer le traitement médical difficile.
Écoutez l’interview du professeur Marc Laloux.