Le musée Léon Dierx permet de faire découvrir à la population des expositions diverses, mêlant les arts d’amateurs à ceux de professionnels, et accueillant tous les genres sans aucun distinction.
Mais voilà qu’une exposition, celle de l’artiste Weng Fen, attire le mécontentement de quelques personnes. Toute l’œuvre de l’artiste chinois repose sur des œufs.. ou plus précisément ses coquilles. Afin de préparer son exposition, le musée a commencé le travail en amont : casser des milliers d’œufs !
Face aux voix qui s’élèvent, la direction du musée affirme que les blancs et les jaunes d’œuf seront préservés et mis à disposition d’associations caritatives, dès lors que les services vétérinaires auront validé cette initiative.
Art ou gaspillage?
L’artiste construit ainsi des styles architecturaux emblématiques en Chine et dans le monde, dont les œuvres ont déjà été exposées dans les plus grands musées d’art contemporain du monde.
Dans le journal de l’île, l’artiste affirme que la coquille d’œuf, c’est sa peinture à lui. Elle représente la fragilité qu’il souhaite montrer pour parler de la Chine, un pays qui se développe rapidement, trop vite peut-être.