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Des marins malgaches exploités à bord de l’Osiris

Radio Freedom lève le voile sur les conditions indignes des marins malgaches à bord du bateau l’Osiris, le patrouilleur des pêches de la Direction de la mer sud océan Indien (DMSOI). Il y a dix jours, [l]urlblank:http://www.zinfos974.com/Osiris-Le-matelot-mis-en-examen-pour-violences-aggravees_a41255.html [e commandant de l’Osiris se faisait poignarder de quatre coups de couteau]url:http://www.zinfos974.com/Osiris-Le-matelot-mis-en-examen-pour-violences-aggravees_a41255.html par un marin malgache. Celui-ci, mis […]

Ecrit par Gabriel Kenedi – le lundi 14 mai 2012 à 07H14

Radio Freedom lève le voile sur les conditions indignes des marins malgaches à bord du bateau l’Osiris, le patrouilleur des pêches de la Direction de la mer sud océan Indien (DMSOI).

Il y a dix jours, [l]urlblank:http://www.zinfos974.com/Osiris-Le-matelot-mis-en-examen-pour-violences-aggravees_a41255.html [e commandant de l’Osiris se faisait poignarder de quatre coups de couteau]url:http://www.zinfos974.com/Osiris-Le-matelot-mis-en-examen-pour-violences-aggravees_a41255.html par un marin malgache. Celui-ci, mis en examen, affirmait avoir vécu un enfer pendant quatre ans à bord de ce bateau, subissant les brimades du commandant de bord. Il avait également dénoncé les conditions de vie des Malgaches de l’Osiris.

La radio, qui a enquêté au sujet de l’Osiris, révèle que les marins Malgaches sont victime d’exploitation. La différence de traitement entre les Français et les Malgaches est édifiante : alors qu’un marin français est payé au minimum 1.500 euros, le salaire d’un malgache est d’environ 160 euros. Ils travaillent de 5 heures à 23 heures et dans leur contrat est mentionné qu’ils n’ont pas le droit de grève, ni le droit de manifester.

Des marins, sous couvert de l’anonymat, font état de nombreux actes de racisme à leur encontre de la part des capitaines, qui ne sont selon eux jamais inquiétés. L’un d’entre-eux n’hésite pas à se dire victime « d’esclavage moderne« .

Le commandant de bord Jacques Deshayes, avait il y a dix jours formellement démenti être l’auteur d’actes de maltraitance à l’encontre de son agresseur ou d’autres marins…

 

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