La galette des rois sera présente sur beaucoup de table ce dimanche en France et à la Réunion. Mais face à cette forte demande, la galette industrielle est de plus en plus présente sur les tables françaises, et souvent le consommateur ne le sait pas…
Pour faire face à la demande croissante de galettes des rois, pendant tout le mois de janvier, pas facile d’assurer la production de galette en coulisse dans les boulangeries. Et la phrase a été lâchée cette semaine, de nombreuses boulangeries se contenteraient de réchauffer des galettes livrées « congelées ». Mais difficile de vérifier sur le terrain ces propos tenu par un boulanger parisien reconnu, Jean-Luc Poujauran.
A la Réunion, on a pu voir qu’une célèbre boulangerie pâtisserie faisait ses galettes elle-même (voir article ici : [L’Epiphanie, c’est demain (et dimanche)!]url:http://www.zinfos974.com/L-Epiphanie-c-est-demain-et-dimanche-_a36083.html ). Mais qu’en est-il des autres boulangeries? Car le client aura énormément de mal à faire la différence entre une galette industrielle congelée, réchauffée, et vendue en boulangerie et une fabriquée le jour même, « faite maison ».
« i[Il faut bien connaître son boulanger et pâtissier pour savoir ce qu’il fait comme produit. En règle générale, les artisans jouent le jeu et fabriquent une véritable galette (…) Il est très difficile pour un client de faire la différence entre une galette industrielle et une galette faite maison, car dans certains cas, la frangipane congelée et décongelée peut être meilleure qu’une pâte faite le jour même, la décongélation détend les glutens]i », a expliqué le boulanger au micro d’Europe 1 cette semaine.
Après le consommateur fait vite le choix. Il ne faut pas s’attendre à une galette maison en supermarché à des prix à partir de quatre euros, quand une galette se vend en boulangerie à des prix commençant à 15 euros pour la plus petite…
