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Des conséquences d’une inconséquente réforme

La mise en oeuvre concrète de la réforme a mis au jour ce que nous craignions déjà : une désorganisation des services de l’Education Nationale, une gabegie financière supportée par les familles, l’État et les mairies. Les seuls gagnants sont les établissements scolaires privés qui bénéficient du fond d’amorçage, de l’apport supplémentaire d’élèves et du […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 23 septembre 2014 à 16H30
La mise en oeuvre concrète de la réforme a mis au jour ce que nous craignions déjà : une désorganisation des services de l’Education Nationale, une gabegie financière supportée par les familles, l’État et les mairies.
Les seuls gagnants sont les établissements scolaires privés qui bénéficient du fond d’amorçage, de l’apport supplémentaire d’élèves et du financement mairie dû au surcout induit par cette réforme qu’ils n’appliquent pourtant pas.
Outre la question financière, ce sont les services de l’éducation qui sont perturbés par l’application forcée des rythmes scolaires. Ainsi, les enseignants qui exercent sur plusieurs communes ou circonscriptions effectuent plus ou moins des 24 heures réglementaires. Casse-tête en vue pour la comptabilisation de ces heures par les services concernés du rectorat !
Mais il est à noter que les inspecteurs-zélateurs de l’application de cette réforme contrôlent non seulement les récréations, mais aussi le contenu des programmes (en tentant d’imposer des matières jugées plus nobles), et, allons-y carrément, les absences des élèves durant cette matinée supplémentaire. Certains d’entre eux vont, comme sur la commune du Port, jusqu’à transmettre des lettres de menace aux parents jugés récalcitrants par l’intermédiaire des directeurs et directrices d’école. La réglementation existe déjà dans tous ces domaines et il n’appartient pas aux enseignants d’y contrevenir pour que la réforme puisse s’appliquer comme l’entend notre hiérarchie.
Là encore, ce que la réforme devait mettre en avant, à savoir le rythme de l’enfant pour une meilleure réussite scolaire n’est plus qu’un prétexte à une application contrainte et forcée des décisions prises par le gouvernement. Ce n’est donc pas étonnant d’entendre aussi peu les partisans avérés de cette réforme, alors que la communauté éducative n’attend qu’une chose : que cesse la désorganisation de l’éducation et que cesse l’application absurde d’une réforme absurde dans son application.
POUR SAIPER PAS 974 SONIA DELRIEU

 

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