Le 26 juillet dernier, plusieurs candidats au concours d’attaché territorial ont écrit au préfet, Jean-Luc Marx, pour contester la régularité des conditions de l’examen organisé par le Centre de gestion de la fonction publique territoriale de la Réunion.
Le 22 mai dernier, les candidats reçus à l’écrit se présentent aux épreuves de l’oral. Quelle n’est pas leur surprise de constater que le jury, qui aurait dû être constitué de six membres, en comportait en fait sept ! Aux côtés des examinateurs officiellement désignés se trouvait en plus un cadre de la mairie de Saint-Leu, Johnny Deboisvilliers, qui a participé activement à l’entretien de nombre de candidats.
Les candidats relèvent en outre un autre problème : cet « examinateur marron » a en plus transgressé un autre grand principe du droit en n’assistant qu’aux épreuves du matin, créant ainsi une distorsion d’égalité entre les candidats.
Plusieurs d’entre eux ont donc décidé d’en référer au préfet dans l’espoir qu’il puisse intervenir pour faire casser l’examen, entaché selon eux d’irrégularités. Ils ont préféré ce recours anonyme plutôt que de passer par la voie d’une plainte au tribunal administratif. La Réunion est petite et une telle action aurait pu avoir pour conséquence de les empêcher de retrouver un travail à l’avenir à la Réunion. Les maires n’aiment pas ceux qui osent remettre en cause leur autorité…
Ci-dessous les copies du courrier adressé au préfet et l’arrêté fixant la liste des membres du jury