Cette journée d’accueil a lieu tous les ans. L’engagement est ciblé, et défini en fonction du besoin chaque année. « C’est un premier pas dans cette grande famille des sapeurs pompiers. Ils vont au devant de nouvelles formations pour pouvoir être projetés sur le terrain par la suite », commente le commandant Thierry Robert, chargé de mission volontariat SDIS Réunion.
Une vague d’engagement sur dix centres a été lancée cette année. 24 sapeurs pompiers professionnels ont également été recrutés pour couvrir les besoins.
Depuis 2010, le recensement et l’état des lieux des véhicules de secours a été demandé par le Conseil départemental. Depuis cette date, un plan d’investissement a été lancé.
Cette année, 2.4 millions d’euros ont été investis.
« C’est une continuité puisque depuis plus de 6 ans nous modernisons nos moyens. L’accent est mis sur les engins : véhicules de secours à la personne, véhicules d’incendie et de feux de forets et de l’équipement », explique le lieutenant Fred Elisabeth, chef de service des groupements des moyens techniques du SDIS. Cette année, 2.4 millions d’euros ont été investis pour 29 nouveaux véhicules, portant le nombre total de véhicules à 434.
Concentrer l’ensemble des 18 en un point unique à Saint-Denis.
Autre avancée, la plateforme unique regroupant les numéros d’appel des secours (15-18-112). Aujourd’hui les appels vers le 18 sont à la fois reçus par les centres de secours et les centres de traitement d’appel. « Notre effort aujourd’hui est de concentrer l’ensemble des 18 en un point unique à Saint-Denis », explique le capitaine Gaëlle Mani, chef du Centre de Traitement de l’Alerte Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours.
24 nouvelles recrues seront déployées pour centraliser les forces opérationnelles. L’ensemble des opérateurs téléphoniques ont été contactés avec le contrôle de la préfecture. Les appels ne seront plus orientés en fonction des communes à partir de la semaine prochaine.
« On va augmenter l’effectif jusqu’à une dizaine de personnes derrière les lignes. L’avantage : ça permettra, lorsque nous interviendrons sur les communes voisines, d’avoir une reconnaissance des moyens disponibles et d’adapter le délai de route », ajoute le capitaine Gaëlle Mani.