Le Parti socialiste a bu la tasse lors de ces départementales. Selon les résultats définitifs en France métropolitaine, le PS a perdu 30 département (61 auparavant) alors que dans le même temps la droite a remporté 64 départements (41 auparavant). À noter que le Front national n’en a gagné aucun, même s’il obtient une centaine d’élus.
Ce second tour des départementales, où plus d’un Français sur deux n’est pas allé voter ce dimanche, a confirmé les tendances du premier tour, avec un large succès de la droite UMP-UDI.
Parmi les principaux fiefs socialistes qui passent à droite, on retrouve la Corrèze de François Hollande, l’Essonne de Manuel Valls, le Nord de Martine Aubry, la Seine-Maritime de Laurent Fabius ou encore la Saône-et-Loire d’Arnaud Montebourg.
Le PS, qui subit sa plus grosse défaite depuis 1992, tablait sur un sursaut des électeurs pour éviter une débâcle, mais n’a pas réussi à remobiliser son électorat. Conséquence, il perd la moitié de ses départements.
Autre élément de ce scrutin, la possibilité de voir le FN prendre la tête d’un département. « Je ne pense pas qu’il y aura de département FN », a reconnu Florian Philippot, vice-président du parti frontiste, qui espéraient notamment remporter l’Aisne et le Vaucluse, ses principales cibles.