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Départementales: Céline Charolais et Iréné Ajaguin candidats à Saint-Paul

Les candidats aux départementales se font connaître peu à peu. C'est le cas à Saint-Paul avec un binôme prêt à chasser sur les terres de Joseph Sinimalé.

Ecrit par LG – le jeudi 20 novembre 2014 à 06H49

Céline Charolais et Iréné Ajaguin Soleyen se lancent pour la première fois en leur nom. Ne leur parlez pas de découverte. Le duo connaît ses classiques pour avoir oeuvré dans l’ombre, en tant que militants ces vingt dernières années, et plus récemment « pour que la commune revienne à droite ». Iréné Ajaguin a même été conseiller municipal de Joseph Sinimalé, version années 90.

En mars dernier, c’est encore en tant que soutien de Joseph Sinimalé qu’ils ont milité dans leur secteur respectif. « Je suis Saint-Pauloise, fille de pêcheur disparu en 75 en baie de Saint-Paul. J’ai grandi à la Caverne« , se présente Céline Charolais.

De son côté, Iréné Ajaguin peut se prévaloir d’une meilleure connaissance du terrain dans son secteur de la Plaine, Bois de Nèfles et Sans Souci. Cette complémentarité se calque d’ailleurs sur le nouveau visage des anciens canton 1 et 2 qui fusionnent avec le redécoupage cantonal, ce qui donne un canton aux allures de municipales (ndlr : le canton comprend les quartiers de la Baie, Caverne, Centre Ville, l’Etang, Grande Fontaine, Savanna, Sans Souci, la Plaine, Bois de Nèfles, Hangar et Bel Air).

Depuis sa première expérience au coeur de l’action municipale, Iréné Ajaguin dit avoir gardé ce lien de proximité avec les gens. Le gérant d’auto-école fonde son engagement sur la transformation de « promesses qui n’arrivent toujours pas : c’est à chaque fois le même film après les élections. Il y a toujours des choses promises qui ne sont pas faites« . Sans vouloir accoler des noms d’élus sur ses critiques, il préfère croire en « l’aide humanitaire« , dans le sens noble du terme, « plutôt qu’aux promesses d’embauche« . Son ambition de servir la population s’adresse notamment au constat qu’il dresse de « la misère dans laquelle se trouve tout particulièrement la population dans les hauts », les éternels délaissés.

« Rassembler pour se renforcer ! »

Le social, moteur de l’action du Département, s’est également imposé comme une évidence pour Céline Charolais, responsable de cellule à la clinique des Orchidées.

« A l’écoute des malades » dans son univers professionnel, Céline Charolais espère continuer à mettre son expérience au service des « préoccupations des gens du 1er et 2ème canton. « On n’est pas faiseurs de miracle, c’est un fait. Mais le Conseil général possède les clés en matière d’action sociale« , croit celle qui confirme avoir fermé la porte à d’autres propositions de binôme pour ces départementales.

Le duo part en campagne, ni trop tôt ni trop tard, le temps de se faire une place et un nom dans la campagne. Il reste lucide. « On n’est pas favori, on a en face notamment l’appareil municipal. Mais i faut fane l’engrais, plus tard va pousser ! » s’en persuade Iréné Ajaguin. Avec eux, pas de clivage gauche-droite, « on part sans étiquette. On veut rassembler pour se renforcer !« 

 

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