Dès la deuxième journée de blocage sur les routes, les conséquences se font sentir, notamment dans la filière agricole et les secteurs associés.
Jean-Yves Minatchy, le président de la Chambre d’Agriculture, appelle à « plus de souplesse au niveau des barrages ».
Selon les premiers éléments qu’il apporte, 7 tonnes de poulet seraient en train de « pourrir » dans les bâtiments d’élevage et 25 bovins attendent d’être récupérés par la société d’équarrissage.
Par ailleurs, les produits frais, du poisson en passant par les salades, ne peuvent être acheminés. Les grandes surfaces et marchés forains ne sont ainsi pas approvisionnés.