L’opposition municipale PLR de Saint-Paul a fait un point presse ce dimanche sur les six mois de mandature de la nouvelle équipe. Actualité oblige, l’opposition a évoqué le cas de l’école de Grand Fond.
« A notre arrivée en 2008, un diagnostic sur les 68 écoles de la commune avait montré que seules 20 étaient aux normes », commence par cadrer Emmanuel Séraphin, ancien adjoint au maire et secrétaire général du PLR.
Selon lui, ces écoles étaient dans un tel état d’abandon, depuis 40 ans, avec par endroit de l’amiante découverte ou des fissures plus grandes que celles mises au grand jour à Grand Fond, qu’un vaste plan de réhabilitation avait été mis sur les rails durant la mandature Bello.
Le problème d’amiante dans une école de la Plaine a par exemple été réglé. « Il y a eu de très belles réalisations de faites. On a jamais autant investi dans les écoles que pendant ces 6 années », ajoute-t-il.
Concernant précisément Grand Fond, une première tranche de rénovation a eu lieu en 2011 avec le renforcement des balustrades notamment. On savait déjà ce qui allait se faire. 480.000 euros étaient prévus pour consolider les piliers. Mais le changement intervenu après les élections municipales a selon lui créé une rupture dans cette programmation de travaux imputable à la nouvelle majorité.
« Quand il y a un pilier qui éclate, le maire annonce immédiatement qu’il faut raser l’école sans savoir s’il y a eu des diagnostics qui ont été faits », ce qui a effectivement été le cas en 2011 et 2012. A entendre Emmanuel Séraphin, cette décision est trop hâtive et démesurée. « S’il fallait faire ça à chaque découverte de fissures, il faudrait raser un tiers des écoles », pousse-t-il la comparaison. C’est une double peine financière qui attend la commune selon l’opposition : la réalisation provisoire de modulaires pour un coût estimé à 800.000 euros, en plus du financement à trouver, donc, pour une école flambant neuve. « C’est autant qu’on va enlever du budget communal », ne peut que regretter l’ancien adjoint.
D’autres points ont été évoqués comme la frustration des habitants de Saint-Paul qui a pu être observée à Fleurimont le weekend dernier et « le manque de logements, de travail, et des promesses non tenues », ajoute Emmanuel Séraphin.
Enfin, le projet d’aménagement de la chaussée royale pour accueillir le Trans Eco Express est une aberration selon l’opposition. « Les entrées et les sorties de Saint-Paul sont déjà bloquées et on veut y mettre un chantier, une voie pour un bus, des feux… » termine-t-il.